samedi 23 septembre 2017

Une adresse pleine de charme

Ce mercredi, après la matinée de cours (qui se termine à 13h), j'ai découvert un lieu fort agréable et sympathique, à proximité du lycée: la villa Monama (arc-en-ciel en lingala).



À la fois hôtel, bar et restaurant, le lieu est calme, verdoyant et relativement frais (un dernier détail qui a son importance quand on vit à Brazzaville). Tenu depuis 15 ans par un Français, ancien pilote d'hélicoptère sur plate-formes pétrolières ayant officié dans différents pays d'Afrique (qu'il fréquente depuis 35 ans), le bâtiment rappelle le style colonial.



Venue manger un saka-saka avec trois de mes collègues du lycée, j'ai donc découvert une adresse en même temps qu'un plat traditionnel d'Afrique centrale. Faisant confiance à mon collègue de SVT, j'ai commandé un saka-saka au bœuf, accompagné de riz (servi dans un bol à part).


Le plat, à base de feuilles de manioc pliées et d'épinards, est notamment préparé avec de la pâte d'arachide. Ayant opté pour le saka-saka au bœuf, quelques morceaux de viande se trouvaient donc dans l'assiette. C'est un plat riche et consistant, qu'au final j'ai beaucoup apprécié. Il ne faut donc surtout pas s'arrêter à son aspect, peu appétissant au premier abord !

Comptant 12 à 15 chambres, l'hôtel est sur deux étages, décoré d’œuvres d'art africain (ex : masques et statuettes). De grands arbres contribuent à donner un peu d'ombre et de fraîcheur. 



Deux bassins (dont un aux allures de petite piscine) offrent la possibilité de se prélasser sur des bains de soleil.



On y trouve également quelques animaux : le singe Michel (5 ans et pas farouche) et des perroquets appelés « gris du Gabon ».

Le petit singe doit être tenu en laisse et attaché pour éviter qu'il n'aille et ne saute partout (car il est de nature curieuse et a priori peu farouche, du moins avec certaines personnes). Au moment de la photo, Michel était en pleine dégustation ; ne voulant le déranger, je l'ai donc « immortalisé » le plus discrètement possible… 


Quant aux volatiles, enfermés dans une grande cage, ils sont 4 ou 5. Ces perroquets sont aussi connus sous le nom de Perroquets jaco.


Considérés comme les meilleurs parleurs parmi les perroquets, ils sont comme Michel de nature curieuse, sauf un qui a préféré vite se cacher dans son abri en bois, allant jusqu'à prendre soin de bien refermer l'ouverture avec son bec (comme on ferme une porte derrière soi)… Je n'ai pu m'empêcher de sourire. Cela confirme qu'ils sont également hypersensibles, et pas seulement à nos émotions ou nos humeurs !


N'ayant pas pris la peine de lire la carte du restaurant, me fiant totalement au conseil de mon collègue, j'ignore les autres plats proposés par la « maison ». Mais ayant aperçu un four qui ressemble à celui utilisé pour la cuisson des pizzas au feu de bois, il n'est pas improbable que la tarte d'origine italienne soit mentionnée sur la carte…


J'en saurai assurément davantage la prochaine fois que je viendrai. Et sans doute en verrai-je encore un peu plus car le très aimable propriétaire des lieux (Mr Georges-Charles Cellier) m'a dit qu'à partir de 16h il était possible de monter en terrasse, pour y prendre notamment des photos.


Je suis certaine que, du haut de la villa Monama, la vue vaut le coup d’œil.













 






 










1 commentaire:

  1. C'est vrai qu'il semble bien sympathique ce lieu et il doit être plein de magie pour te faire déguster des épinards !!! J'imagine ta tête si je t'avais présenté un tel plat.....Comme quoi voyager et découvrir une nouvelle gastronomie a du bon. A quand la prochaine découverte culinaire?

    RépondreSupprimer