En
passant par Rehoboth…
Dernière
étape de notre périple : Rehoboth, petite ville située à
environ 80 km au Sud de Windhoek.
Le
trajet n'étant pas très long, nous avons prévu de quitter le
Desert Farm en milieu de matinée. Mais étant pour ma part réveillée
de bonne heure, je me lève pour profiter de la douceur matinale ;
et du paysage environnant.
Le
calme domine le lodge et ses alentours. Je prends la direction des
montagnes pour assister au lever du soleil.
Revenue
près des habitations, celles-ci sont maintenant baignées de soleil.
Les oiseaux se font clairement entendre et les fleurs de cactus
offrent de magnifiques couleurs.
D'autres
photos ici.
Nous
quittons le lodge après un solide petit-déjeuner ; puis
direction le garage de Solitaire, pour le rituel quotidien du
gonflage des pneus… Après quoi, cap sur Rehoboth !
Sur
la piste que nous empruntons pour rejoindre cette ville, nous
observons des paysages dominés par les montagnes ; mais nous
constatons aussi une densité humaine moins faible. Autrement dit,
dans ces espaces immenses, on aperçoit davantage d'habitations de
diverse nature (fermes, lodges...) à intervalles plus rapprochés.
Depuis quasiment notre départ de Windhoek, les espaces totalement
vides d'hommes étaient la norme. On pouvait faire des centaines de
kilomètres sans rencontrer âme qui vive ! Il est vrai que la
densité de population de la Namibie est de moins de 3 habitants au
km²…
Sur
notre itinéraire, une petite bourgade attire notre attention. Son
nom très allemand est Klein Aub. Elle est située à proximité
d'une immense mine de cuivre exploitée de 1964 à 1987. De l'or et
de l'argent ont également été trouvés dans cette région du
centre du pays.
Nous
arrivons à Rehoboth en début d'après-midi. Une fois installées,
nous découvrons un peu la ville où la population (21 000 habitants)
semble d'un type particulier. Et en effet, la plupart sont des basters (bâtards) c'est-à-dire nés de femmes africaines et colons
néerlandais de la colonie du Cap au XVIIe siècle. Ces derniers ont
quitté l'Afrique du Sud en 1868 et fondé Rehoboth en 1872.
Les
Basters, des métisses donc, ne veulent surtout pas être assimilés
à des Noirs. Ils sont d'ailleurs culturellement assimilés aux
Blancs et notamment aux Boers (dont ils partagent la langue, à
savoir l'africaans).
Une
fois installées dans notre nouvel hébergement et reposées, nous
cherchons désespérément un restaurant digne de ce nom dans la
ville qui semble ne proposer que de la restauration rapide. Nous
finissons par nous rendre au Lake Oanob Resort.
On
devine un cadre magnifique (où les activités liées au lac semblent
diverses) mais il fait nuit, donc impossible de l'apprécier à sa
juste valeur (les deux photos ci-dessous sont extraites de
travelnewsnamibia.com et makila.fr).
En
revanche, la nourriture est très moyenne voire médiocre selon le
plat commandé. Dommage… Sur la piste conduisant au restaurant,
nous avons croisé deux zèbres !
C'est
aussi à Rehoboth que nous découvrons un panneau de signalisation
peu commun. Celui interdisant de "faire le pouce" comme
disent les Québécois. A priori, cette interdiction vaut de l'entrée
à la sortie de la ville sur la B1.
Dernière nuit sur le sol namibien. Demain, retour à Windhoek pour un décollage prévu en début d'après-midi.
Impressionnant désert du Namib
Lever
très matutinal, pour la première (et unique) fois de notre séjour.
Depuis Solitaire, il faut en effet partir tôt pour nous rendre à
Sossusvlei, dans le Namib-Naukluft National Park, avant qu'il ne
fasse trop chaud.
Il
s'agit de découvrir Dead Vlei (« marais mort ») et de
gravir quelques dunes de sable qui constituent une grande partie de
cet immense parc. Les températures atteignant très vite les 40
degrés, il faut pouvoir profiter des lieux en milieu de matinée.
Nous
avions ainsi demandé la veille, à la réception du lodge, de nous
préparer un petit-déjeuner à emporter. Mais nous devons d'abord
nous arrêter au seul garage du village pour faire regonfler les
pneus (halte devenue quotidienne). L'entrée du minuscule village (à
peine 100 habitants) est saisissante : des carcasses de voitures
et tracteurs d'une époque révolue nous accueillent ; ambiance
quelque peu fantomatique …
Le
4x4 enfin paré, nous prenons donc la direction de Sesriem. Nous
croisons quelques véhicules sur une piste globalement satisfaisante.
Les
paysages défilent, toujours aussi variés et somptueux. Nous
apercevons quelques oryx brouter tranquillement…
À
l'entrée du parc, à Sesriem, nous nous arrêtons quelques instants
pour nous rafraîchir avant de poursuivre. Des bâtisses au toit de
chaume abritent notamment bar-restaurant, petite épicerie, toilettes
(très propres)…
À proximité du plus grand, nous découvrons un immense nid collectif de Républicains sociaux, des petits oiseaux de l'espèce des passereaux. Le nid de brindilles peut accueillir jusqu'à 500
oiseaux. De loin, il ressemble à une botte de foin. Impressionnant…
De
là, il s'agit de rejoindre Sossusvlei et Dead Vlei.
La
première surprise concerne la voirie: alors qu'il faut emprunter la
piste pour arriver jusqu'au parc de Sessriem, la route qui le
traverse est toute bitumée ; une véritable autoroute! Rien à
voir avec les voies auxquelles nous sommes habituées depuis
Waterberg !
Les
dunes de sable sont partout.
Nous
arrivons enfin à Sossusvlei, un désert de sel et d'argile. Les
touristes y sont déjà assez nombreux mais la plupart se contentent
du Dead Vlei. Il est vrai que le site de ce "marais mort"
est impressionnant.
Pour
notre part, nous décidons d'escalader d'abord les dunes pour ensuite
descendre sur la cuvette de Dead Vlei.
Nous
mettons une heure trente pour effectuer l'ascension. Du sommet de Big
Daddy ou Crazy Dune (dune la plus haute avec ses 400 m), la vue est
imprenable sur l'immensité de sable alentour et ce fameux marais
d'où émergent quelques troncs d'acacias du désert, morts, faute
d'eau.
Contrairement
à ce que l'on aurait pu penser, nous avons toujours eu de l'air sur
les dunes. On a certes bien transpiré mais un vent léger bienvenu
nous a accompagné tout le temps de l'ascension.
Nous
profitons un bon moment de notre point de vue sur le désert du
Namib; puis descendons Big Daddy à pic. Sensation garantie ! Des
paquets de sable plein les socquettes et les chaussures mais un vrai
plaisir d'enfant à dévaler la pente…
Arrivée
tout aussi directe dans la cuvette au sol craquelé par la
sécheresse. Nous traversons Dead Vlei, cerné par les dunes. Je
trouve ce marais mort magnifique. Le contraste des couleurs, la vie
qui côtoie la mort, des arbres comme pétrifiés… Un paysage
fascinant à mes yeux.
Je
peux d'autant mieux l'admirer que nous sommes quasiment seules
(seulement quatre autres personnes sont présentes sur le site
pourtant encore très fréquenté une demi-heure plus tôt).
D'autres
photos à voir ici.
Revenues
à la voiture, nous nous restaurons. Le panier repas préparé par le
lodge est englouti (les efforts, ça creuse !). Nous quittons
Sossusvlei tranquillement et pleinement satisfaites.
Après
une pause « boissons fraîches » à Sesriem, nous nous
rendons jusqu'au canyon situé à 5 km à peine. Datant de 15
millions d'années et d'une profondeur d'environ 30 m, il voit couler
de l'eau venue des monts Naukluft. La structure géologique du canyon
est plutôt intéressante…
Nous
rentrons enfin à Solitaire, au Desert Farm, un peu fourbues ;
et profitons de la fin de journée au bord de la petite piscine à
l'eau plutôt fraîche. Un peu trop à mon goût cependant ! Je ne
m'y attarde donc pas.
Demain,
départ pour notre dernière étape : Rehoboth. En attendant, c'est
un magnifique coucher de soleil qui clôt une tout aussi magnifique
journée !
D'autres
photos ici.
En franchissant le tropique du Capricorne…
Contrairement
aux jours précédents, nous quittons le B&B et Hentiesbay sans
avoir pris de petit-déjeuner. En effet, ayant particulièrement bien
mangé la veille au soir, nous avons décidé de prendre notre
breakfast à Swakopmund. Envie de changer!
Sur
la piste menant à la deuxième ville du pays, nous faisons une halte au bord de l'océan
pour observer un chalutier échoué à quelques mètres de la plage.
Les flots le ballottent mais il tient bon. Et
fait le bonheur des oiseaux comme des coquillages !
À l'approche
de Swakopmund, nous
apercevons des maisons très colorées ; et des mines de sel,
toujours et encore !
La
ville est
paraît-il très prisée des gens de la capitale (Windhoek) et
continue de se développer. Nous découvrons ainsi une cité
certes étendue mais particulièrement agréable où il semble faire
bon vivre !
Les
traces de la présence allemande sont là aussi nombreuses
(toponymie, architecture). Après quelques kilomètres de repérage,
nous choisissons de nous poser au Village Café. L'endroit se révèle
charmant et très pittoresque, plus encore en cette période
d'Halloween : le café est entièrement décoré aux couleurs de la
fête.
Nous
prenons le temps nécessaire pour apprécier le petit-déjeuner ainsi
que les lieux.
Outre
le van Volkswagen, les toilettes attirent l'attention. Ces dernières
sont aménagées et décorées avec goût et idées.
Après
cette pause gourmande, nous faisons quelques boutiques de produits
namibiens. L'occasion d'acheter quelques souvenirs ! Nous terminons
notre halte à Swakopmund face à l'océan, assises sur un banc pour
admirer le front de mer. Un lieu de promenade assurément plaisant.
Puis
nous reprenons la route à destination de Solitaire.
En
chemin, nous décidons de jouer les curieuses en faisant un tour
rapide dans une ville industrialo-portuaire en pleine croissance:
Valvis Bay. Rien à voir donc avec la station balnéaire de
Swakopmund…
Poursuivant
notre route, les paysages que nous traversons sont toujours
aussi désertiques, passant des dunes de sable aux plaines et
plateaux. Nous franchissons allègrement le tropique du Capricorne,
ligne imaginaire indiquée sobrement par une simple pancarte.
Paysages à découvrir ici.
Je
pensais pouvoir la prendre en photo plus tard, ailleurs, sur le
chemin du retour entre Solitaire et Rehoboth. Las, nous passerons
bien devant un Lodge dit du Capricorne, mais jamais nous ne reverrons
une pancarte mentionnant le passage de la ligne du tropique ! Tant
pis pour moi…
C'est
un peu fatiguées que nous arrivons en fin d'après-midi à notre
point de chute; rouler n'est pas de tout repos. Notre hébergement
pour les deux nuits à venir se situe peu avant l'entrée dans la
minuscule bourgade de Solitaire (qui porte assurément bien son nom).
Il s'agit du Desert Farm, un lodge lui aussi perdu au milieu de nulle
part, mais merveilleusement intégré à son environnement.
Le
cadre est vraiment très beau, le lodge aménagé avec goût et le
calme garanti.
Seul
bémol, la restauration. C'est un fait que nous avons connu bien
meilleur en terme de nourriture (petit déjeuner et dîner). Mais
bon, le dîner aura été l'occasion de discuter avec une Française
dont les conseils nous seront très utiles pour notre visite du
lendemain au Namib Naukluft National Park.
D'autres
photos à découvrir ici.
Vers le Sud, en longeant la côte
Après
une excellente nuit et un petit déjeuner toujours aussi copieux,
nous quittons Terrace Bay vers 10h30; non sans avoir fait le plein
d'essence et demandé à regonfler
les pneus (précaution indispensable). Nous descendons vers le sud
direction Henties Bay.
Sur
la piste qui longe la côte, nous effectuons des arrêts réguliers.
Quelques panneaux indicateurs annoncent parfois autre chose qu'un
spot de pêche ! C'est ainsi que nous
avons fait une première halte, en
plein désert de sable, pour
observer d'anciennes
machines de forage de pétrole laissées à l'abandon. Elles étaient actives dans les années 1960, jusqu'à
la création du parc national de Skeleton Coast en 1971.
Si
les machines ne forent plus, elles conservent malgré tout une
certaine utilité puisqu'elles servent de lieu de nidification pour
les oiseaux pendant la saison de reproduction…
Quelques
kilomètres plus loin, nous décidons de stopper au
Huab Lagoon, un
lieu privilégié pour de nombreuses espèces d'oiseaux.
Le
parc de Skeleton Coast ne serait pas le Skeleton si l'on n'y trouvait
pas quelques épaves et ossements divers (baleines, otaries).
De fait, nous avons pu observer des restes de bateaux ainsi que des os de baleines. Depuis
la piste, le lieu est bien indiqué; la mention « Shipwreck »
(naufrage) est pour le moins évocatrice…
Malgré
le vent, le soleil et l'océan, quelques épaves sont donc encore
apparentes; comme autant de témoignages
de la dangerosité des courants (a priori changeants dans
cette région) et de la brume qui peut s'abattre sur cette côte très ventée et
assez inhospitalière.
Puis
nous arrivons à la porte sud du Skeleton, que nous nous apprêtons à
quitter. Comme à la porte nord, le portail est de circonstance;
et les étals d'ossements proposés à la vente ajoutent à l'ambiance
« fin du monde » de la région. Nous avons alors parcouru "seulement" 166 km depuis Terrace Bay. La piste n'est pas la route!
En
approchant de Henties Bay, nous remarquons d'immenses exploitations de mines de sel. Dans
le désert du Namib, nous
sommes en effet sur « la route du sel » !
En bordure de piste, sur des dizaines de kilomètres, d'étranges petits étals (parfois de simples planchettes posées sur des bidons) donnent à voir des échantillons de pierre et/ou de sel... S'ils sont à vendre, nulle trace d'un éventuel vendeur ; ou alors il est sacrément bien caché. Ou il compte sur l'honnêteté du client potentiellement intéressé ?
Outre
le sel, le sol ou sous-sol est également riche en diamants.
D'ailleurs, il est interdit de s'approcher des mines correspondantes,
sauf à y être autorisé. Des pancartes avertissent les
automobilistes de passage.
Nous
arrivons enfin à Henties Bay vers 17h et trouvons assez facilement
notre hébergement pour la nuit: un B&B fort confortable au nom
plutôt bien trouvé, le Desert Rendezvous. Les abords
laissent deviner un quartier plutôt résidentiel.
Désireuses
de goûter (encore) à des produits de la mer, nous partons dîner
dans un petit restaurant typique, à la décoration très "pêche":
le Fishy Corner. Le cadre et le personnel sont vraiment sympathiques
et la nourriture excellente. Une adresse à recommander
absolument!
Histoire
de faciliter la digestion et plus encore de prendre l'air, nous
effectuons un petit tour du quartier, mi-commerçant mi-résidentiel,
avant de reprendre la voiture et rentrer au B&B.
Demain, encore une longue journée de route qui doit nous amener à Solitaire. Tout un programme !
Demain, encore une longue journée de route qui doit nous amener à Solitaire. Tout un programme !
D'autres
photos à voir ici.
.
Terrace Bay
Nous
voici donc au Terrace Bay Resort (un lodge appartenant au Namibia
Wildlife Resorts, une société d'hospitalité et de services).
L'endroit se compose de 10 bungalows (soit 20 chambres doubles), 2 ou
3 "chalets", un garage avec pompe à essence, une petite
école, quelques baraquements pour le personnel et la police, sans
oublier le restaurant. Le tout compris entre l'océan et les dunes de
sable blanc.
On
a un sentiment d'isolement rude et total, l'impression d'être au
bout du monde, face à l'océan et confronté au vent permanent. Pas
étonnant que l'hébergement comprenne aussi le dîner et le
petit-déjeuner. Impossible d'aller faire quelques courses où que ce
soit. Il n'y a rien à moins de 300 km à la ronde (la ville la plus
proche est à 350 km) …
Nous
prenons possession de nos chambres (13 et 14) avec vue sur les
grosses vagues qui viennent mourir sur la plage. Le bungalow est
confortable et l'espace douche de belle taille. On va pouvoir en user
largement.
Terrace
Bay étant (très) réputé pour la pêche (un vrai paradis pour les
mordus de l'hameçon), la carte du restaurant propose donc du
poisson, notamment de la sole, excellente. Profitant d'y séjourner
deux nuits, j'aurai donc l'occasion d'en manger deux fois au dîner.
Car
en raison des longues distances à parcourir sur des pistes pas
toujours faciles à pratiquer, nous avons opté pour une pleine
journée de « relâche » à Terrace Bay. D'autant que
nous pensions y trouver des activités autres que la pêche, telle
une promenade en 4x4 dans les dunes. Malheureusement, celle-ci nous a
été vivement déconseillée, le parcours n'étant pas sécurisé.
Dès lors, pas d'exploration des dunes ; dommage…
D'autres
photos du site ici.
La
matinée de lundi fut donc consacrée à une marche très vivifiante
de 2h30 au bord de l'océan, sous le soleil et un vent à décorner
les bœufs ; ainsi qu'à l'observation des oiseaux, assez
nombreux.
Les
plages étant majoritairement constituées de galets, nous avons
profité de quelques endroits sablonneux pour mettre les pieds dans
l'eau. Mazette, que celle-ci est froide !
Sur
notre parcours, personne à l'exception de quelques pêcheurs avec
guides apprêtant leurs lignes. Il paraît que les lieux bénéficient d'un atout majeur: le
courant de Benguela (un rapide courant froid de l'Atlantique du Sud-Est) qui
fait de cette partie de l'océan une
des eaux les plus poissonneuses du monde. Parmi
les prises possibles: "cabeljaud", "gallion", requin…
L'endroit
peut néanmoins se révéler dangereux. Nous sommes surprises de
découvrir deux croix fichées dans le sol indiquant le décès de
deux personnes plutôt jeunes (la plus âgée ayant 49 ans). Que
s'est-il passé ?
Après
un pareil bol d'air, la sieste s'est rapidement imposée ; l'air
marin, ça fatigue. Le petit déjeuner, copieux, ayant été pris
tardivement, nous faisons facilement l'impasse sur le déjeuner. De
fait, l'après-midi est passée très vite. Nous qui souhaitions nous
reposer, Terrace Bay est assurément le lieu de retraite indiqué.
Pour
découvrir d'autres photos, cliquer ici.
Demain
mardi, cap au sud. Nous allons longer la côte et le désert du
Namib…
Le
Red Door Cabin où nous avons passé la nuit est un hébergement
certes isolé (et donc très tranquille) mais situé dans un cadre
superbe. Les monts alentour offrent un beau spectacle, au coucher
comme au lever du soleil.
La
cabane que nous avons louée comprend trois lits (un grand et deux
simples) ainsi qu'une kitchenette. C'est sommaire mais très correct
et propre.
La
douche et les toilettes quant à elles sont à l'extérieur, les deux
aménagées dans la roche. La première procure de l'eau chaude grâce
à un ingénieux système : le « ballon » à eau,
posé dans un arbre, est directement chauffé par un feu de bois.
Évidemment, si celui-ci est
éteint, l'eau se refroidit progressivement…
Le
caractère « écolo » de la cabane nous plaît beaucoup ;
pas de superflu (comme internet!), intégration très réussie à la nature. Nous
prenons le petit déjeuner en terrasse et profitons pleinement de cet
environnement reposant. Jusqu'à l'heure du départ…
Nous
empruntons une dernière fois le chemin conduisant à l'entrée de la
propriété, située en contrebas. Juste à côté du grand portail
grillagé (qu'il faut ouvrir puis fermer derrière soi) se trouvent
deux carcasses de voitures d'un autre âge.
D'autres
photos à consulter ici.
Ce
dimanche est en quelque sorte une journée de transition puisqu'il
s'agit « simplement » de relier Outjo à Terrace Bay. Cap
à l'ouest donc, dans le Damaraland, direction l'océan Atlantique !
La
route est belle jusqu'à Khorixas puis, à nouveau, la piste. Les
paysages sont toujours aussi grandioses, alternant plateaux rocheux
et vastes espaces plats. L'aridité est partout. Il fait jusqu'à 36
degrés. Heureusement que la climatisation fonctionne mieux que le
GPS… Parfois, en bordure de route, quelques cabanes proposant du
craft art.
Malgré
la forte chaleur, nous effectuons quelques arrêts pour nous
dérouiller les jambes et apprécier mieux encore l'immensité
paysagère. Impressionnante nature…
D'autres
photos ici.
L'entrée
du parc national de Skeleton Coast (qui date de 1971) est
immanquable. La tête de mort, de circonstance (on s'apprête à
entrer sur le territoire de « la côte des Squelettes »),
annonce la couleur. Il est vrai qu'à une certaine époque, la chasse
à la baleine et aux phoques (aujourd'hui interdite) a pu laisser sur
les plages de nombreux ossements de ces animaux. Nous en découvrirons
quelques uns…
Les
formalités de rigueur sont assez rapides (et identiques à celles du
parc d'Etosha). Nous observons que la porte d'entrée du parc est
aussi l'occasion pour certains de déposer des affaires (sous
cartons) que d'autres se chargeront de récupérer plus tard ;
comme un bureau de poste en quelque sorte !
Sur
des centaines de kilomètres, il faut bien reconnaître que ce n'est
que désolation. Le cadre naturel est très désertique, les traces
ou marques de présence humaine sont rares. On ne peut s'empêcher de
penser au pneu arrière du 4x4 qui se dégonfle quotidiennement ;
pourvu qu'il tienne ! Et on croise les doigts pour qu'aucun
(autre) ennui mécanique ne vienne contrarier notre traversée du
parc. Avant que des secours potentiels n'arrivent jusqu'à nous, il
pourrait s'écouler un certain temps…
En
arrivant à Torra Bay, face à l'océan, nous découvrons un endroit
constitué de seulement 6 ou 7 petites baraques, perdues au milieu de
nulle part et de toute évidence désertées. L'environnement paraît
même quelque peu hostile en cette saison. Il est vivement conseillé
d'avoir fait le plein de carburant et de victuailles avant d'arriver.
D'autres
photos ici.
Et
si Terrace Bay ressemblait à Torra Bay ? Nous n'avons rien à
manger (aucune provision hormis une petite tablette de chocolat),
seulement nos bouteilles d'eau (presque vides), aucun drap de
couchage et le plein d'essence à faire sous peu. Nous en rions mais
quand même…
Heureusement,
notre lieu d'hébergement situé à une quarantaine de km vers le
nord, en longeant la côte, a plus l'allure d'un village. Certes, le
panneau d'entrée nous rappelle que la région est désertique et
difficile, mais nous sommes soulagées d'arriver dans un lieu habité
et gardons le sourire. On va quand même y passer deux nuits !
Au milieu de la vie sauvage à Etosha
Notre
hébergement à Emanya Etosha Game Lodge est particulièrement
luxueux. L'accueil est chaleureux et les chambres superbes. Aussitôt
arrivées nous découvrons le site et ses abords.
Les
bâtiments sont recouverts de toits de chaume et ne sont pas sans
rappeler des cottages irlandais.
Des
animaux peuvent facilement approcher le lodge (lequel est clos!)
d'autant que des points d'eau ont été aménagés alentour. Il
s'agit de permettre aux hôtes d'observer, notamment de nuit, les
girafes, gazelles et félins qui peuplent la nature environnante…
Mais pour espérer apercevoir (sans garantie) des lions par exemple,
encore faut-il veiller toute la nuit ; ce dont nous ne nous
sentions absolument pas capables, sachant la journée qui nous
attendait le lendemain !
À
défaut, réveillée de bonne heure (vers 6h), j'ai néanmoins pu
apprécier le « manège » matutinal de quelques
autruches, dromadaire et gazelles.
D'autres
photos à découvrir ici.
Après
le petit-déjeuner (et un massage des pieds offert par
l'établissement), nous quittons un peu tardivement le lodge vers
10h15 ; et franchissons l'entrée du parc national d'Etosha à
11h. Le coût pour trois personnes et la voiture s'élève à 250$N
(soit 15 euros).
Très
vite, nous rencontrons des gazelles sur le bord de la piste. Les
paysages traversés dans cet immense parc (plus de 22 000 km²) sont variés mais la sécheresse est omniprésente. Il fait 33
degrés.
Nous
apercevons au loin la fameuse grande cuvette d'Etosha (23 % de
la superficie du parc)…
La
végétation est dominée par des arbustes très épineux dont se
nourrissent notamment les girafes. On en rencontre beaucoup sur notre
piste (celle menant à Okaukuejo) ainsi que des zèbres, oryx, gnous,
antilopes…et deux éléphants.
Malheureusement, ces derniers demeurent éloignés. Dans ces moments-là, les jumelles sont d'une aide précieuse.
Malheureusement, ces derniers demeurent éloignés. Dans ces moments-là, les jumelles sont d'une aide précieuse.
Durant
toute la traversée du parc (pour nous d'est en ouest), la vitesse
est limitée à 60 km/h et il est interdit de sortir du véhicule.
Mesures de précaution assurément utiles, pour les animaux comme
pour les visiteurs. À plusieurs reprises nous stoppons pour laisser
traverser zèbres et girafes (majestueuses) ; ou observer les
animaux vaquant à leurs occupations.
Nous
roulons fenêtres ouvertes pour apprécier pleinement le spectacle
qui s'offre à nous, malgré la forte chaleur et la poussière (le
véhicule en est rempli!). Nous remarquons par deux ou trois fois un
grand oiseau qui semble correspondre à l'outarde Kori, présentée
comme l'un des oiseaux les plus lourds sur terre capables de voler.
En
revanche, il nous faudra attendre la presque sortie du parc à 17h
pour voir enfin un rhinocéros ! Un superbe spécimen pas
impressionné du tout par les trois véhicules arrêtés pour
l'occasion. Il a pris (heureusement pour nous) tout son temps pour
traverser la piste et s'enfoncer dans la savane.
Pour découvrir d'autres
photos, cliquer ici.
Nous
prenons la direction du sud, vers Outjo, où nous avons loué une cabane en pleine nature (le Red Door
Cabin), à 4 km de la petite ville.
Nous atteignons notre destination
vers 18h-18h15. Nous trouvons l'endroit très sympathique mais c'est
seulement le lendemain matin, au réveil, que nous profiterons
pleinement du cadre
naturel.
Pour
l'heure (il est déjà 19h), nous allons dîner en centre-ville, dans un restaurant et biergarten aux
couleurs de l'Allemagne : le Farm House. Il est vrai que cette ville de 9 000 habitants a été fondée par des
troupes allemandes en 1897.
Octobre étant le mois de la fête de la bière, nous
avons eu droit à la musique de circonstance.
Installées dans le vaste jardin à l'arrière, nous
mangeons avec appétit.
Après
une journée entière passée en voiture sans avoir pu se dégourdir
les jambes, la perspective de s'allonger enfin dans
un lit est agréable. Mais pas question de me
coucher, les cheveux plein de poussière, sans être passée sous la
douche. Celle-ci est située
en extérieur et creusée dans la roche. Elle offre une vue
magnifique sur le paysage alentour. Mais,
comme il fait nuit noire, je
n'apprécierai le cadre
naturel que le lendemain
matin…
Le
Waterberg plateau trail
Parmi
les activités proposées par le Waterberg Wilderness Lodge, Fabienne
et moi choisissons une randonnée de 3h30 sur le plateau. Dotée
d'une cheville fragile, Florence préfère renoncer à l'escalade
(incontournable pour accéder au plateau) puis à la marche sur cet
ensemble très rocailleux de grès rouge. Elle restera donc au lodge
et profitera des lieux pour lire tranquillement…
Après
un petit-déjeuner consistant, nous rejoignons notre guide pour un
départ à 8h. Il fait déjà très chaud mais nous sommes équipées
(bob et bouteilles d'eau). Sur le chemin menant au pied du plateau,
nous remarquons des empreintes de rhinocéros ; nous n'en
apercevrons cependant aucun. C'est la nuit qu'ils se déplacent
proche du lodge. En revanche, les babouins sont bien là.
L'ascension
du plateau n'est pas tellement longue mais les presque 200 m à
grimper sont raides. Il faut faire attention où l'on pose ses pieds,
un accident est vite arrivé. Une fois en haut, la vue est
magnifique.
Avec
mes jumelles, j'aperçois des animaux au loin, dans une clairière :
ce sont des kudus ou koudous (des mammifères bovidés qui se
rapprochent de l'antilope). La veille au soir au dîner, nous avions
d'ailleurs dégusté un excellent ragoût de kudu !
Les
traces du passage de buffalos ou buffles sont encore fraîches mais
aucun ne se laisse voir. Nous marchons parmi des arbres, arbustes et
épineux. La sécheresse de l'endroit interpelle. Des petites cavités
rocheuses au sol se transforment en point d'eau après les pluies.
Notre
guide nous renseigne sur la faune et la flore locales. Il nous montre
notamment des figuiers. Car le grès rouge est une roche qui stocke
les précipitations et libère l'humidité pendant la saison sèche
(de mai à octobre).
Nous
arrivons enfin en vue des plaines du Kalahari. Le panorama est à
couper le souffle ! On perçoit alors toute l'immensité de
cette savane. Notre guide nous signifie alors que le paysage
verdoyant qui s'offre à nous est unique et que, dans la suite de
notre périple, nous ne rencontrerons plus pareille couleur. Et c'est
vrai !
Un
peu plus bas, les 8 chalets du Waterberg Plateau Lodge sont bien
visibles, nichés sur une terrasse rocheuse.
Le
plateau du Waterberg abrite également sur ses hauteurs de petits
rongeurs à la fois craintifs et curieux. Leurs
nombreuses crottes (qui ressemblent à celles du lapin) déposées un
peu partout sur les rochers attestent de leur présence.
Puis
arrive le moment de repartir pour rentrer au lodge. Nous cheminons
tranquillement, nous calquant sur le rythme du guide. Cela nous
laisse tout le temps d'observer l'espace environnant, plantes et
oiseaux compris.
Vers
11h30, nous surplombons enfin le Waterberg Wilderness Lodge. Vu d'en
haut, le site est encore plus beau.
Nous
retrouvons Florence et, après un rapide passage par la salle de
bains, nous apprêtons à quitter les lieux. Mais, contre toute
attente, impossible d'ouvrir le coffre de la voiture! Malgré nos
efforts et ceux du personnel du lodge, le coffre reste
irrémédiablement fermé. Comme il nous faut être au lodge
EmanyaEtosha (non loin de Namutoni) pour l'étape du soir, à plus de
300 km au nord, nous ne pouvons rester sur place plus longtemps.
Heureusement qu'il y a beaucoup de place à l'arrière ! Lorsque
nous ferons le plein dans une station d'essence, nous en profiterons
pour demander à « réparer » l'ouverture du coffre…
C'est
donc quelque peu contrariées que nous effectuons le « check-out »
et reprenons la piste, direction Grootfontein à deux heures du
lodge. Nous traversons le Bush sans rencontrer grand monde, exceptées
quelques autruches et une famille de bushmen. C'est dire la très
faible densité de population de la région !
Arrivées
à Grootfontein, nous faisons halte dans une station service.
L'urgence est en fait de trois ordres : plein d'essence,
ouverture du coffre… et gonflage du pneu arrière gauche
(anormalement dégonflé comparé aux trois autres). Tout se règle
très rapidement puisque le personnel de la station nous ouvre le
coffre naturellement, en toute simplicité ! Il faut juste bien
comprendre le mécanisme (que personne n'avait pris la peine de nous
expliquer ; pas étonnant que nous trouvions le coffre difficile
à ouvrir dès le départ). Soulagement (et rires) de circonstance !
Nous
pouvons donc repartir le cœur léger jusqu'à notre destination du
soir : EmanyaEtosha Game Lodge, à 20 minutes de route de
l'entrée du parc national d'Etosha que nous visiterons et
traverserons le lendemain. L'aventure continue !
Davantage
de photos ici.
.
Windhoek-Waterberg
Notre
première étape doit nous conduire de la capitale au Waterberg
Wilderness Lodge, vers le nord. Mais après une bonne nuit
réparatrice suivie d'un costaud petit-déjeuner, il convient de
prendre d'abord possession de la voiture de location. C'est à son
bord que nous allons découvrir la Namibie pour les 10 jours à
venir.
Une
fois les documents de location dûment remplis et le paiement
effectué (cela nous revient à 325 euros chacune), nous prenons la
route vers le Puccini House afin d'y récupérer nos affaires.
Détails utiles : la voiture est une automatique (pas besoin de
s'embêter à passer les vitesses) et le volant est à droite. Nous
sommes en effet dans un pays où la conduite à gauche est de
rigueur…
Nous
quittons enfin Windhoek vers 11h30. Direction Waterberg plateau.
Sur
la très belle route (la B1), nous rencontrons quelques singes,
phacochères et autruches. Des panneaux de signalisation avertissent
les conducteurs que de tels animaux peuvent traverser la voie. Il
faut donc rester prudent quand bien même la vitesse est autorisée
jusqu'à 120 km/h.
Le paysage qui défile sous nous yeux est montagneux et très aride. Sur le bord de cette highway sans fin, on observe de très nombreuses termitières, remarquables par leur taille.
Les
températures extérieures sont élevées (plus de 30 degrés) mais
un petit vent les rend plus facilement supportables. Nous nous
arrêtons régulièrement pour admirer ce qui nous entoure et prendre
quelques photos.
Nous
quittons la B1 pour emprunter la C22 vers l'est. Bientôt nous
apercevons le plateau de Waterberg, le bien nommé. Situé en plein
cœur du Kalahari, il mesure 49 km de long sur 8 à 16 km de large.
Le rhinocéros noir et l'antilope cheval (ou rouanne) y sont
présents. Le Waterberg (la « montagne de l'eau ») est le
résultat de centaines de millions d'années d'érosion fluviale. Ce
plateau, assez difficile d'accès, fait partie d'un parc national qui
porte son nom.
De
l'autre côté de la route, une autre éminence rocheuse aux lignes
différentes…
Puis
nous délaissons le bitume pour une piste qui doit nous mener jusqu'à
notre hébergement : le Waterberg Wilderness Lodge. En chemin, nous
croisons quelques singes puis observons de plus près des arbres aux
nids d'oiseaux bien apparents… comme des boules de Noël accrochées
à un sapin !
À
l'approche de notre point d'arrivée, nous remarquons sur les
hauteurs quelques toitures d'habitations perdues dans la végétation
environnante. Et enfin la pancarte nous indiquant qu'on y est
presque ! Il faut encore monter un chemin très cahoteux pour
atteindre la réception où nous effectuons le « check-in ».
Nous
devons toutefois reprendre la voiture car le lodge est à 2-3 km plus
haut. En arrivant à ce dernier, nous découvrons un cadre magnifique
et d'une tranquillité absolue. Le plateau entoure le lodge situé en
fond de vallée. Les animaux, dont des babouins, vivent à proximité
immédiate et, selon les heures de la journée ou de la nuit,
s'approchent plus ou moins près des petites habitations.
Après
avoir pris possession de nos chambres (spacieuses) et fait un petit
« tour de propriétaire », nous prenons un
rafraîchissement en terrasse avant de nous allonger sur des bains de
soleil à proximité du bassin. Nous espérions pouvoir y faire
trempette mais l'eau est d'une froidure saisissante…
Le
dîner est l'occasion de faire connaissance avec la salle de
restauration, qui peut être complètement ouverte sur l'extérieure
grâce à de grandes baies vitrées. La vue est belle. Et le repas se
révèle excellent. De quoi aller se coucher pleinement satisfaites
de cette première journée certes fatigante mais annonciatrice d'un
lendemain prometteur !
Plus
de photos à découvrir ici.
Arrivée à Windhoek
En
vacances le mardi soir, nous prenons l'avion dans la nuit, à 3h15.
L'aéroport Maya-Maya est quasi désert. Le vol va durer 1h jusqu'à
la capitale de l'Angola, Luanda, où il faudra patienter quelques
heures avant de monter à bord d'un nouvel avion à destination de
Windhoek.
Durant
ce cours vol assuré par la compagnie angolaise de la TAAG, une
collation est proposée aux quelques passagers que nous sommes. Rien
d'extraordinaire mais ça bouche un petit creux!
Arrivées
à une heure très matutinale, nous ne sommes pas surprises de
découvrir l'aéroport international de Luanda plutôt désert.
N'ayant pas particulièrement sommeil, j'en profite pour visiter
l'aérogare. Les boutiques sont axées sur la restauration,
l'artisanat du pays, le duty free, les bijoux…
D'autres
photos de l'escale dans l'aéroport de Luanda à voir ici.
L'heure
du départ arrive enfin. Il est 10h15 quand l'avion de la TAAG
décolle de Luanda. Les nuages sont assez nombreux mais n'empêchent
pas d'observer le paysage qui se découvre de temps en temps.
L'atterrissage
sur le sol de Namibie se produit vers 13h30 heure locale. Il fait une
heure de plus qu'a Brazzaville.
Après
une (très) longue attente pour les formalités d'usage, nous
récupérons nos valises. À la sortie, notre hôte du Puccini House
(notre lieu d'hébergement à Windhoek) est bien là pour nous
accueillir, comme prévu. Schalk est venu nous chercher et, à notre
demande, nous indique le bureau de change "le moins cher".
La monnaie locale est le dollar namibien (environ 16,40 $N
pour 1 euro). À noter que le rand sud-africain y a également
cours ; il est accepté partout sur le territoire…
Puis
à bord de son pick-up, nous prenons la direction de Windhoek, située
à environ une quarantaine de km. Nous devinons déjà les espaces
immenses et la très faible densité de population (inférieure à 3
habitants/km²).
Le
Puccini House est une propriété à proximité du centre-ville mais
au calme. Il offre plusieurs chambres et des espaces de détente bien
agréables (ex : terrasses, bassin). Même les oiseaux y
viennent nombreux, Schalk ayant disposé en divers endroits de quoi
les nourrir.
À
peine installées, il nous faut néanmoins nous préoccuper de louer
un véhicule pour notre périple qui commence dès le lendemain
matin. Car, contrairement à ce que nous espérions, la dernière
agence de location contactée avant notre départ de Brazzaville
vient de nous annoncer que le véhicule demandé n'était finalement
pas disponible. Une confirmation tardive qui nous met évidemment
dans l'embarras…
Nous
marchons pour rejoindre au plus vite le centre-ville, en espérant y
trouver notre bonheur. La pression est forte car Schalk nous a appris
que les bureaux fermaient à 17h.
La
chance fut néanmoins de notre côté (cela s'est joué à 10 minutes
près !). Et au final, nous louons une voiture de gamme
supérieure (donc plus cher) à celle envisagée initialement (choix
limité côté agence et urgence pour nous). La suite du séjour nous
apprendra que ce fut un « mal » pour un bien.
Maintenant
que le délicat problème de la voiture est réglé, nous pouvons
enfin profiter de la soirée ; et aller dîner le cœur plus
léger. Demain, début de l'aventure !
Oh! je me serais bien laissée tenter par une de ces jolies petites poupées l'aéroport.Donc dès le départ vous avez eu des soucis de transport!! C'est l'AFRIQUE !!!
RépondreSupprimerJ'avoue que les poupées sont mignonnes. Quant au souci de transport, on a vraiment vraiment eu une sacrée chance...avec la voiture; moins avec le vol retour Luanda-Brazzaville !!!!!!!!!!
Supprimer