Départ
pour Sao Tomé
Le
vol étant fixé à 15h15, cela m'a laissé un peu de temps le matin
pour déambuler dans le quartier des Charbonnages. J'ai ainsi poussé
plus avant dans quelques unes des nombreuses impasses (aux
numéros improbables) que compte
cette partie de la ville.
C'est
à cette occasion que mon œil a été attiré par une maison de
couleur orange particulièrement voyante ; dans le paysage
alentour, elle détonne un peu ! Mais elle est belle à voir.
Non
loin de là, je suis également restée en arrêt devant un
restaurant/fast food au nom très « prometteur ». Je vous
laisse juge. Ici comme à Brazzaville ou Lomé, Dieu est
omniprésent ; les références aux évangiles sont donc légion…
Le
souci de la décoration existe aussi à Libreville. En témoigne
cette enseigne implantée dans une jolie propriété, du moins vue de
l'extérieur. Fermée le dimanche, je n'ai pu malheureusement y jouer
les curieuses.
Enfin,
mes pas m'ont conduite jusqu'à un chemin le long duquel se trouve,
entre
autres bâtiments,
une garderie pour
enfants.
Devant ses murs, un splendide arbre du voyageur (appelé
ainsi car
« la
base de ses tiges creuses conserve l’eau de pluie et un vigoureux
coup de machette permet au voyageur assoiffé de se désaltérer »).
Depuis
mon installation à Brazzaville, où on peut également en voir, je
suis fascinée par cet arbre. Sa forme originale (en éventail) sans
doute…
Il
est temps à présent de retourner à l'hôtel pour y récupérer les
valises ; et prendre le taxi jusqu'à l'aéroport. La compagnie
Afrijet qui assure le vol Libreville-Sao Tomé a son comptoir
d'enregistrement (et d'embarquement) au Terminal 2, bien à l'écart
du Terminal 1. Pour le voyageur qui le découvre le moment venu,
mieux vaut donc ne pas arriver au dernier moment à l'aéroport !
Ayant
demandé un siège côté hublot pour profiter de la vue sous le
soleil (!) au départ de Libreville, j'ai apprécié de distinguer la
pointe Ngombé, à l'entrée de l'estuaire et réputée pour abriter
des tortues luth. En ce moment, celles-ci pondent leurs œufs ;
dans deux mois environ, ce sera l'éclosion…
Je
devrais aussi voir des tortues à Sao Tomé !
Libreville étape aller
Pour
me rendre à Sao Tomé et y séjourner du 18 février au 1er mars 2018, j'ai d'abord du m'arrêter à Libreville, capitale du
Gabon. Aucun vol direct n'assurant la liaison Brazzaville-Sao Tomé,
j'ai donc été obligée de me poser 24h à Libreville (il en ira de
même au retour). Du coup, j'ai du demander un visa « entrées
multiples » auprès de l'ambassade du Gabon…
La
ligne Brazzaville-Libreville est assurée par la compagnie RwandAir
qui propose trois vols par semaine.
Après
une nuit perturbée par un orage très violent, au point de me
réveiller et de me demander si l'avion allait pouvoir décoller
comme prévu ce samedi matin 17 février à 9h, le vol a bien été
assuré. Parti avec 15 mn de retard certes, mais bien parti !
Assise
côté hublot, j'aurai pu profiter d'une vue imprenable sur les
massifs forestiers du Congo. Las, la couverture nuageuse était telle
qu'il a été vite difficile d'apercevoir ou de distinguer quoi que
ce fut. Une prochaine fois peut-être…
Le
vol s'est donc déroulé pour l'essentiel au-delà des nuages. Le
petit-déjeuner servi à bord, sans être très copieux, a été
néanmoins appréciable.
L'approche
sur Libreville n'a guère été plus « lumineuse » que le
survol du Congo : là aussi beaucoup de nuages (grosses pluies
la veille au soir). Malgré cela, j'ai pu suivre le trait de côte et
voir combien la forêt est aux portes de la capitale.
J'ai
atterri sur le tarmac de l'aéroport Léon-M'Ba à 10h45. Ne
reprenant l'avion pour Sao Tomé que le lendemain à 15h15, cela me
laisse donc l'opportunité de découvrir un peu la capitale
gabonaise, le temps d'une journée à l'aller (j'aurai droit à une
autre journée au retour). Je ne peux pas m'en plaindre !
D'autant
que j'ai passé le midi, une grande partie de l'après-midi et la
soirée en compagnie de Sylvie, une collègue de Physique-Chimie du
lycée français Blaise Pascal. Installée à Libreville depuis
septembre, elle a eu l'extrême gentillesse de me recevoir chez elle
à l'heure du déjeuner et du dîner ; puis de me « promener »
dans certains quartiers de la ville.
C'est
ainsi que nous avons passé deux heures en bord de mer, dans le
quartier de La Sablière (situé au nord de Libreville, au-delà de
l'aéroport), le temps d'une bonne marche sur la plage. (pour
agrandir le plan : cliquer droit puis ouvrir dans un nouvel
onglet)
L'endroit
idéal pour une promenade digestive et se dégourdir les jambes au
grand air ! Un moment de détente que j'ai particulièrement
apprécié, la chaleur étant extrêmement étouffante en ce moment à
Brazzaville (c'est la période de la petite saison sèche). À
Libreville, on respire !
Mais
la plage n'est pas d'une grande propreté : beaucoup de troncs
d'arbres, de détritus et saletés en tous genres sur le sable (entre
ce que l'océan ramène et ce qui s'y jette depuis la côte ou
ailleurs) et une eau couleur marron peu attrayante. Pour autant,
quelques pêcheurs à la ligne et des baigneurs s'amusant dans les
rouleaux. Il paraît toutefois que des requins rôdent de temps à
autre non loin du rivage…
Après
le plein de bon air marin, j'ai regagné pour quelques heures l'hôtel
où j'ai posé mes valises, situé dans le quartier des Charbonnages.
Localisé dans une impasse, sans le moindre panneau indicateur, il
n'avait pas été facile à trouver le matin même. À défaut de
GPS, le chauffeur de taxi et moi avions du recourir à la vieille
méthode qui a fait ses preuves : interroger les passants !
Et comme à Brazzaville, une fois quitté l'axe principal, la voirie
ressemble souvent à des chemins de terre étroits, souvent en très
mauvais état… C'est l'Afrique centrale !
Tout comme toi nous avons bien hâte d'arriver sur l'île chocolat. Humm! tout un programme....L'hospitalité n'est pas un vain mot chez les expatriés de Libreville.
RépondreSupprimerOui, le séjour s'annonce très bien grâce notamment à des collègues rencontrés à Libreville. Certains prendront d'ailleurs le même vol que moi pour Sao Tomé.
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