Agadir-Casablanca par les airs
Comme
le 4 novembre dernier, j'ai
quitté
Agadir pour Casablanca à bord d'un petit appareil de
la RAM (Royal Air Maroc) Express, un ATR « 600 » (un
avion turbopropulseur).
Il
est notamment reconnaissable à ses hélices dont les pales sont bien
visibles.
La
montée à bord des passagers s'effectue par l'arrière tandis que
les bagages "en soute" sont montés par l'avant de
l'appareil.
À noter, sur le tarmac, la présence d'un Dreamliner de la compagnie scandinave (low-cost) Norwegian affichant fièrement sur la dérive de l'appareil le portrait (en noir et blanc) de Freddie Mercury, chanteur britannique emblématique du groupe de rock Queen, disparu en 1991. Une façon pour Norwegian de faire savoir l'important développement de la compagnie aérienne en Grande-Bretagne !
Les villas en
construction du projet de Taghazout Bay, le golf, la station des
surfers, la nouvelle voie rapide (2x2 voies) qui les contourne puis,
au-delà, le camping caravaning Terre d'Océan et les petits
restaurants de la plage du km 25.
À noter, sur le tarmac, la présence d'un Dreamliner de la compagnie scandinave (low-cost) Norwegian affichant fièrement sur la dérive de l'appareil le portrait (en noir et blanc) de Freddie Mercury, chanteur britannique emblématique du groupe de rock Queen, disparu en 1991. Une façon pour Norwegian de faire savoir l'important développement de la compagnie aérienne en Grande-Bretagne !
Détentrice
d'un billet en classe affaires, faute de place en classe économique
(l'avion ne proposant que 72 sièges, il est vite rempli), je voyage
donc à l'avant et bénéficie de davantage d'espace pour les jambes
(détail très appréciable); et d'une boisson (jus d'orange pour ma
part). Le
vol dure 1h15.
L'aéroport
Al Massira se situe à 20-30 mn d'Islane, selon la densité du trafic
routier. Le survol de la baie d'Agadir est un beau spectacle que j'ai
pu apprécier en étant assise côté hublot.
Entre
l'aéroport et l'océan, les cultures maraîchères sous serres
plastiques sont bien visibles ; par exemple aux alentours de
Taddart. Le paysage demeure essentiellement aride. C'est cependant de
moins en moins vrai en allant vers le nord.
J'ai
aimé lire le tracé, vu du ciel, de la route empruntée le dimanche
midi pour aller déjeuner au km 25. Prendre de la hauteur offre un
tout autre point de vue!
Le port, Anza, Aourir et le pont au-dessus de l'oued (avec de part et d'autre la bananeraie) pour continuer vers Tamghrat.
Le port, Anza, Aourir et le pont au-dessus de l'oued (avec de part et d'autre la bananeraie) pour continuer vers Tamghrat.
Admirer
les oueds qui serpentent et dévalent jusqu'à l'océan est un
plaisir pour les yeux. Le barrage Moulay Abdellah (entre Agadir et
Marrakech) est comme une mare…
L'alternance
de collines et de montagnes (dont les contreforts de l'Anti-Atlas et du Haut-Atlas) et des plaines où fleurissent les champs cultivés offre des contrastes de reliefs et de couleurs assez étonnants. Le dessin des routes comme des parcelles est très net. L'habitat dispersé domine.
L'arrivée
sur Casablanca se remarque notamment à la présence de l'autoroute,
longue ligne droite se dirigeant vers l'agglomération ou en partant.
L'aéroport Mohammed V étant situé à environ 30 km (sur la commune
de Nouaceur), l'occasion est offerte de survoler des communes
périphériques ; et d'apprécier la disposition du bâti.
Le
vol Agadir-Casablanca est certes court mais, pris à cette heure-là
de la journée (12h20) et sous le soleil, il permet de découvrir un paysage
plutôt varié, quelque peu inattendu même, et d'en faire une
lecture inhabituelle.
Si
j'avais la possibilité de bénéficier des mêmes conditions de vol
sur la ligne Casablanca-Brazzaville (ou inversement), je ne doute pas
que le spectacle serait grandiose! Mais l'horaire du vol ne s'y prête
pas : au moment d'embarquer, la nuit tombe déjà…
Peut-être
une autre fois, sur un vol Brazzaville-Casablanca, à la condition de
prendre celui de 6h30 et d'être placée côté hublot. À voir !
D'autres photos à découvrir en cliquant ici (pour info, la première est une courte vidéo, donc attendre quelques secondes que cela charge!)
D'autres photos à découvrir en cliquant ici (pour info, la première est une courte vidéo, donc attendre quelques secondes que cela charge!)
Noël au Maroc
C'est toujours un réel
plaisir de revenir à Agadir pour y séjourner quelques jours, en
l'occurrence deux semaines. Même à cette époque-ci de l'année,
fin décembre, la météo est très agréable. Certes le fond de
l'air est plus frais mais le ciel est tout bleu et le soleil très
généreux. L'hiver au soleil !
Difficile néanmoins de se
mettre dans l'ambiance de Noël. Ici comme à Brazzaville, rien ne
s'y prête vraiment. Cela n'empêche pas pour autant de le fêter
comme il se doit chez soi! Et d'apporter une touche “déco” de
circonstance. À défaut de sapin, une couronne sur la porte; et une
belle table dressée pour recevoir des amis.
Si les amuse-bouches ont
ouvert les appétits, suivis des huîtres et du foie gras, un rosbif
bien tendre accompagné de succulentes petites pommes de terre a
complété le tout.
La traditionnelle bûche de Noël est venue
clôturer cet excellent repas. Préparée par Christian (qui réside
à Imi Ouaddar, à 27 km d'Agadir), déjà auteur de cette fameuse
”langue de mangue” très appréciée en octobre dernier, elle n'a
alourdi en rien nos estomacs déjà bien remplis. Légère, elle est
passée “comme une lettre à la poste”... Elle n'a pourtant pas
été facile à réaliser, de l'aveu même du “chef” pâtissier!
La baie d'Agadir en hiver
est toujours belle à voir.
Sur la côte, en allant vers Essaouira,
les surfeurs semblent actuellement un peu moins nombreux et les
plages un peu moins fréquentées.
Du coup, les chameliers
connaissent une petite baisse de leur activité. Même les jet skis
sont moins demandés!
J'ignore en revanche ce
qu'il en est de l'Atlantica Parc, côté fréquentation. Situé à
Imi Ouaddar, juste en face du camping 4 étoiles, il se présente
comme l’un des meilleurs parcs aquatiques du Maroc.
Proposant de
nombreuses attractions (toboggans, piscines, jeux divers), il est
ouvert une grande partie de l'année.
La fresque peinte sur l'une des
façades du bâtiment d'entrée est très sympa; un goût de street
art...
À Agadir, les découvertes
sont quasi permanentes. Plus encore lors d'une marche à pied. Ainsi
deux détails assez pittoresques que je n'avais pas relevés
jusqu'alors sur le chemin menant du grand souk à Islane: une
pancarte pour le moins “renversante” (jugez plutôt);
et une
société d'import-export de produits de la mer faisant commerce d'un
crustacé quelque peu insolite.
Saurez-vous le trouver dans la liste proposée? Et connaissez-vous
son autre appellation?
J'ai appris à cette
occasion que les Espagnols et les Portugais en étaient friands,
notamment en tapas.
Agadir est aussi une ville
en perpétuel chantier. Depuis des années, les constructions y
poussent comme des champignons.
Pour autant, le taux de remplissage
des logements d'habitation semble bien modeste: beaucoup d'immeubles
érigés mais pas forcément beaucoup de propriétaires et/ou
locataires à y habiter. Certains quartiers sont particulièrement
concernés par cette frénésie immobilière, tels Islane et Illigh.
Les collines qui surplombent la ville sont de plus en plus
"colonisées" et bétonnées. L'étalement urbain est une
réalité.
Il
n'en demeure pas moins que tradition et modernité se côtoient
toujours. À côté des mosquées qui fleurissent tout autant que les
immeubles, les carrioles tirées par un âne continuent de parcourir
les rues et les routes; les petits troupeaux de chèvres voire de
dromadaires viennent régulièrement brouter sur les terrains
(encore) vagues; le souk ou le marché demeurent des lieux de
sociabilité intense...
Et
c'est toujours un réel plaisir de (re)voir circuler d'anciens
modèles de voiture, comme la mythique 4L Renault, qui se font plus
que rares en France.
Cette
voiture increvable, devenue vintage chez nous, est d'ailleurs
l'héroïne d'un rallye aventure étudiant, le Raid 4L Trophy (créé
en 1997), qui emprunte chaque année les pistes marocaines jusqu'à
l'arrivée à Marrakech.
Enfin,
j'ai relevé un bien curieux attelage à Kasbat Souss, sorte de
centre artisanal regroupant de nombreux corps de métiers, situé non
loin du Palais royal (sur la route d'Inezgane). Stationné devant
l'entrée du "village des artisans" qui compte une
soixantaine de boutiques, il ressemble à un carrosse tout droit
sorti du conte de Cendrillon!
Est-il
là juste le temps des fêtes? Des artisans ferronniers l'ont-ils
exposé en plein air pour donner à voir leur savoir-faire? Toujours
est-il que l'ouvrage ne passe pas inaperçu...
Et
comme c'est Noël, je me suis faite un cadeau: un sac à main en
cuir qui me servira de "cartable" à Brazzaville. Voulant
troquer mon petit sac à dos contre un sac que je pourrai porter à
l'épaule, sans risque de transpiration au niveau du dos, je me suis
offerte un pur produit de l'artisanat du cuir marocain.
Souple, léger
et suffisamment grand pour contenir mes affaires (dont
l'indispensable gourde),il sera assurément plus classe que le
précédent !
Agadir Toussaint 2017 (suite et fin)
Autre
lieu qui mérite le détour à Agadir : la médina Coco Polizzi
(après le palais royal) où l'on sert un très bon couscous le
vendredi. Le cadre est superbe (architecture, décoration,
végétation).
Une
tente berbère (montée pour accueillir des touristes désireux d'y
prendre leur repas) se trouve juste avant l'esplanade où se dressent
tables, chaises et parasols.
À
une époque, l'endroit grouillait de monde: les touristes
(essentiellement) déambulaient dans les ruelles et envahissaient les
petites échoppes de commerçants et d'artisans. Un véritable lieu
de vie. Aujourd'hui, la place semble déserte. Sans le restaurant qui
attire un peu de clientèle, l'endroit serait quasiment vide. Seules
quelques boutiques sont encore ouvertes mais la médina est devenue
bien triste. Quel dommage!
La
promenade du mardi matin, 31 octobre, nous a conduits sur les
hauteurs d'Agadir, depuis le grand stade d’Adrar (inauguré en 2013
et d'une capacité d'environ 55 000 places).
À notre arrivée dans ce dernier, le boulanger était en pleine activité. L'occasion pour nous de profiter de la bonne odeur du pain chaud pour en acheter.
Montée
par des chemins caillouteux, omniprésents. Végétation rare: des
arganiers et des figuiers de barbarie. Des collines et montagnes
désertiques mais de nouvelles constructions apparentes.
Arrivée
dans un petit village qui porte encore les stigmates du printemps
arabe de 2011. Des habitants ont voulu profiter de ce moment de flou
pour construire des maisons là où bon leur semblait, sans
autorisation. Pensant que les autorités ne réagiraient sans doute
pas… Pari perdu puisque l'ordre fut finalement donné de procéder
à la destruction des habitations. D'où la présence de multiples
tas de gravats, témoins de ces constructions illégales et
éphémères.
En
revanche, le déblaiement semble avoir été laissé à la charge du
village…
À notre arrivée dans ce dernier, le boulanger était en pleine activité. L'occasion pour nous de profiter de la bonne odeur du pain chaud pour en acheter.
C'était
aussi l'heure de la récréation pour les écoliers. Notre groupe de
randonneurs fut l'attraction!
Points
de vue superbes depuis les hauteurs du village. Avant de redescendre
tranquillement sur le grand stade d'Agadir, à proximité du karting.
Plus
de photos en cliquant sur ce lien
https://photos.app.goo.gl/R9yO0hA1qw5tD8GJ3
Un autre lieu que j'ai découvert à l'occasion de ces vacances : le
camping de Takat, sur la route de Tiznit (à environ 45 mn d'Agadir
en voiture).
Le restaurant borde une belle piscine (non chauffée).
Étant les seuls clients ce
midi là (papa, maman et moi), nous avons pu pleinement apprécier et
profiter des lieux jusqu'en début de soirée…
Le
cadre est agréable et paisible, à proximité de l'océan et du parc
de Souss Massa. Quand il y a foule en revanche, l'endroit doit être
moins reposant...
Le
camping, où quelques camping-caristes occupent déjà des
emplacements, propose également deux tentes type yourte. Aménagées
en petits dortoirs, plusieurs lits sont disponibles.
Mon
séjour de deux semaines à Agadir fut ainsi tout à la fois
reposant, sportif et riche en découvertes!
Toussaint
2017 à Agadir
Première
escapade à l'étranger depuis Brazzaville : Agadir, dans le sud
marocain.
Arrivée
à Casablanca à 12h30 le dimanche 22 octobre puis direction Agadir !
Papa et maman sont venus me chercher, en voiture, à l'aéroport
Mohammed V.
Le
soleil et la chaleur sont bien présents mais au moins il y a de
l'air (contrairement à Brazzaville où l'on étouffe). Ça fait du
bien !
Un
rituel lors de mes séjours à Agadir: le massage, une à deux fois
par semaine. Cette fois-ci, maman et moi avons opté pour le rituel
oriental « mère et fille » : bain de vapeur dans
le hammam, gommage au savon noir puis massage relaxant (à l'huile
d'argan). En guise de bienvenue, le thé à la menthe. Le salon
s'appelle le musée de l’argan. Une excellente adresse!
Autre
rendez-vous hebdomadaire : la marche du mardi avec le club des
marcheurs de l'UFE (Union des Français de l'étranger).
Celle
du 24 octobre avait pour cadre les hauteurs de Tamghrat, à une
quinzaine de km d'Agadir, juste après Aourir (cette dernière
célèbre pour ses bananeraies qui produisent de succulentes petites
bananes. Elles auraient été importées par des Berbères venus des
Canaries).
Le
site surplombe l'océan.
Le
paysage est très rocailleux et parsemé d'arganiers (arbres
caractéristiques de la région d'Agadir).
On
peut encore trouver quelques habitations très sommaires. Les portes
des maisons sont parfois très colorées, en métal ou plus rarement
en bois.
Cette
promenade offre un superbe point de vue sur l'océan et, depuis
quelques années, sur le grand chantier de Taghazout Bay. Cette
nouvelle station en construction comptera un ensemble de villas,
appartements, hôtels et restaurants...Non loin de là, le parcours
de golf.
Plus
de photos en cliquant sur ce lien
https://photos.app.goo.gl/rn6gexHC9BtshAV73 En poursuivant sur la route d’Essaouira, il est possible de faire halte au km25, un endroit connu (et très prisé le dimanche) pour ses petits restaurants sympas sur la plage où il fait bon se prélasser.
Mon plat favori: soles grillées accompagnées d'une
assiette de frites. Un régal!
La
digestion ensuite, allongée sur le sable. Reposant.
Quelques
chevaux, poneys et dromadaires vont et viennent, à la recherche
d'amateurs de courtes ballades. Le sable mouillé conserve leurs
empreintes jusqu'à la « marée » montante.
La
baignade a généralement plus de succès. La mise à l'eau est
facilitée par les rouleaux qui déferlent régulièrement. La côte
est d'ailleurs connue pour accueillir les surfeurs du monde entier.
La station de Taghazout, située quelques kilomètres avant, est sans doute la
plus célèbre. Au km25, ce sont les jet-skis plutôt que les
planches de surf qui glissent sur l'eau…
En
poussant encore un peu, on arrive à Imi Ouaddar (à environ 28 km
d'Agadir) où habite un couple d'amis de mes parents. Leur très
jolie demeure est un havre de paix. À l'intérieur de la propriété,
deux chats (Minou et Minette) et trois tortues à la recherche
d'ombre et de fraîcheur; pas simple!
Nous
avons passé un excellent moment autour d'un repas délicieux,
clôturé par un dessert maison original : une « larme de
mangue ». Excellent. Retour en début de soirée sur Agadir au
moment du coucher du soleil, magnifique.
À
suivre...
Mais alors tu n'as donc rien fait ni rien visité pendant ces deux semaines de vacances???....Corriger des copies c'est bien, faire la vaisselle de tes parents aussi, mais je pense que plusieurs followers sont impatients - comme moi - de connaître le déroulé de tes vacances à Agadir !!!! Bon le travail reprend et le blog va certainement quitter le mode "pause" Ouf !!!
RépondreSupprimerQuelle impatience en effet! Oui ça y est, c'est presque bouclé!
RépondreSupprimerMerci beaucoup.....me voici enfin rassasiée !!! et bravo pour les photos et les commentaires. Tu en fais plus que le CRT d'Agadir.....
Supprimerces vacances sont passées bien vite nous ne t'avons guère vue mais nous nous rattraperons à ...Noël !!
RépondreSupprimerCe sera avec plaisir. A dans six semaines donc! Bises à vous deux.
SupprimerMerci de nous faire partager ces belles photos du Maroc dont certaines évoquent des souvenirs enchanteurs de nos deux séjours dans ce beau pays.
RépondreSupprimerLe plaisir est donc réciproque! Je suis ravie de pouvoir faire voyager, même virtuellement, et de contribuer à faire (re)découvrir des lieux, des espaces ou territoires. Vive le partage!
Supprimerje me rends compte que tu as passé un beau moment de détente et de gastronomie et avec les parents qu tu as ça n'a rien de surprenant. j'espere que ton retour à brazzaville apres ces vacances s'est bien passé. je continue à te lire avec interet. bisou
RépondreSupprimerExcellent séjour en effet, une vraie pause qui a fait du bien. Retour et reprise tranquille à Brazzaville. Je t'embrasse à mon tour.
SupprimerPas si inconnue que ça : j'ai oublié de signer ! Martine ��
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