Victoria
Falls… and benji jump !
Si
la nuit fut bonne, le réveil est matutinal ; la force de
l'habitude ! Pour autant, le lever n'a lieu qu'à « seulement »
6h30 (c'est toujours une heure de plus que les jours passés dans le
bush). Je prends un copieux petit-déjeuner car il me faut tenir
jusqu'au début de l'après-midi : pas question pour moi de
sauter dans le vide le ventre plein !
Le
Victoria Falls Bridge se situe entre la Zambie et le Zimbabwe, les
deux postes frontières se trouvant respectivement à quelques
centaines de mètres du pont. Celui-ci semble donc dans une sorte de
« no man's land ».
En
l'empruntant, nous prenons le temps d'admirer la vue, magnifique.
Dans quelques heures, je plongerai du haut de ce pont, retenue par
une élastique.
Mais
pour l'heure, il s'agit de visiter le parc de Victoria Falls (qui est
aussi le nom de la ville) pour admirer les Chutes du Zambèze côté
Zimbabwe. À l'entrée, des panneaux explicatifs apportent des
informations intéressantes sur le fleuve, ainsi que des
chiffres impressionnants concernant les fameuses Chutes.
Il
faut marcher sur plus d'1,5 km pour atteindre le dernier point de
vue. Tout au long du parcours, la végétation alentour est
luxuriante. Et la statue de David Livingstone n'est jamais bien loin…
Le
spot le plus célèbre du site se nomme Devil point, et on comprend
pourquoi. S'approcher au plus près du bord, en gravissant quelques
pierres mouillées et particulièrement glissantes, alors que les
chutes envoient un véritable déluge de pluie et de vent, est on ne
peut plus risqué. Et prendre des photos en pareil endroit l'est tout
autant… C'est pourquoi je me tiens un peu à l'écart. Et je devine
que même au plus près du bord du gouffre, il est impossible d'en
voir le fond (ce que me confirmera l'un d'entre nous).
Forcément,
nous sommes tous plus ou moins trempés, le poncho ne protégeant pas
toutes les parties du corps et certains d'entre nous n'en portant pas
du tout. En revanche, nous avons tous les chaussures et les pieds
trempés. On va devoir baigner dans notre jus jusqu'au soir !
Le
chemin se termine à proximité du Victoria Falls Bridge, offrant une très belle vue sur l'ouvrage d'art. Au milieu se trouve l'abri à
partir duquel s'effectue le saut à l'élastique. Le lieu est aussi
l'occasion de nous sécher un peu.
Nous
sortons du parc vers 12h30, les chaussures encore un peu humides. Il
faut maintenant aller régler les activités que nous avons réservées
: benji jump pour deux d'entre nous, vol de 13 mn en hélicoptère
au-dessus des Chutes pour le reste du groupe.
Je
me lance dans le vide entre 14h30 et 15h. Une sensation vertigineuse.
J'ai sauté comme je le souhaitais (la vidéo me l'a confirmé), et
le plus difficile a finalement été de demeurer suspendue par les
pieds, la tête en bas avec vue imprenable sur les gorges et les eaux
tumultueuses du Zambèze pendant un temps qui m'a semblé très long
!
Je
répétais à intervalles réguliers « pourvu que ça tienne »,
« il faut que ça tienne ». Je sentais les serviettes
enroulées autour des jambes et chevilles tirées vers le bas, me
donnant l'impression qu'elles allaient finir par glisser et partir.
Mais non !
Le
cœur et l'estomac bien accrochés (heureusement que je n'avais rien
mangé depuis le petit-déjeuner), j'ai quand même passé un moment
complètement crazy. Il faut être un peu fou pour imaginer un
« jeu » pareil ; et l'être plus encore pour y jouer ! Je
ne ferai pas ça tous les jours ni tous les mois. Mais je suis ravie
d'avoir expérimenté cette activité et fière d'avoir dépassé des
limites. Car cinq jours avant, je répétais encore que jamais je
n'effectuerai ce genre de saut. Ne jamais dire jamais…
On
a fini l'après-midi au Victoria Falls Hotel tant vanté par Martine
(qui s'y était rendue en 1992 et se souvenait encore y avoir dégusté
les meilleurs scones, ces petits pains ou cakes très populaires dans
les pays anglo-saxons). Le bâtiment 5 étoiles a été construit par
les Britanniques en 1904. D'architecture coloniale, l'hôtel mérite
à coup sûr une petite visite.
J'ignore
si les scones servis dans cet hôtel sont effectivement les meilleurs
du monde mais la vue sur le Victoria Falls Bridge et le panache de
particules d'eau au niveau des Chutes est superbe.
À
notre retour au lodge de Livingstone vers 17h45, nous passons tous
sous la douche et nous préparons pour un dîner en ville dans un
excellent café-restaurant-hôtel repéré la veille au soir. Pour ma
part, ce fut du crocodile en brochettes, une première à nouveau.
Pas mauvais du tout !
D'autres photos à découvrir ici.
Cette
journée, plutôt renversante en ce qui me concerne, fut la dernière
de notre formidable périple entamé presque deux semaines auparavant
à Johannesburg. Demain, nous prendrons la direction de l'aéroport à
11h30 pour le vol de 13h30 à destination de Johannesburg. De là,
certains rejoindront l'Angleterre (Catherine) ou la Suisse (Andrea),
quand les autres regagneront le Congo ou le Gabon.
Au
final, un superbe séjour au sein d'un groupe fort sympathique !
Livingstone et les chutes du Zambèze
Nous
quittons de bonne heure le Thebe River Safaris lodge pour atteindre
le poste frontière tant redouté vers 8h. Chacun de nous a intégré
le comportement à adopter pour éviter le moindre problème :
aucune photo et sourire de rigueur.
Très
vite, on observe des files de camions (dans les deux sens) qui
peuvent attendre jusqu'à 9 jours avant de passer enfin ! Un pont est
en construction pour enjamber le Zambèze et ainsi gagner du temps.
Le chantier est chinois et doit permettre le passage de trains.
Pour
l'heure, c'est une barge unique (la seconde est en panne) qui fait la
rotation entre les deux rives. La traversée est certes rapide (à
peine 10 mn), mais seuls un camion semi-remorque et 3 voitures
peuvent être convoyés, en plus d'une trentaine de passagers. Un
trafic en tout genre (boissons, tissus, ustensiles divers…) existe
entre les deux pays, permettant à de nombreux habitants d'améliorer
leur quotidien.
Nous
attendons en revanche deux bonnes heures au service de l'immigration…
Tout
est finalement en ordre vers 10h30. Nous faisons alors route vers
Livingstone (aussi appelée Maramba), ancienne capitale de la Zambie.
Après quelques courses rapides, nous arrivons au lodge pour le
lunch. Situé en bordure du Zambèze, le cadre est superbe. Depuis la
terrasse du restaurant, on peut apercevoir le panache de particules d'eau
au niveau des Chutes Victoria.
Nous
disposons d'une chambre avec tout le confort possible. Le changement
est radical après 11 nuits passées dans le bush sous la tente et à
la dure! On ne peut qu'apprécier. Attention néanmoins aux possibles
rencontres animales sur le site : hippopotames et crocodiles
peuvent côtoyer les lieux…
À 15h nous partons pour une balade au Victoria Falls, côté Zambie (avant de découvrir la partie côté Zimbabwe le lendemain), à une dizaine de kilomètres du lodge. Un plan situé à l'entrée offre un
aperçu du site ; celui-ci est magnifique, les Chutes sont impressionnantes. Le bruit est infernal et la douche inévitable en
certains endroits.
Une
passerelle permet de mieux apprécier encore la longueur et la
hauteur des Chutes du Zambèze. C'est d'ailleurs là que la douche
est totale. Mais ça vaut la peine de se tremper pour admirer les
environs.
Le
chemin prend fin un peu plus loin et offre une superbe vue sur le
Victoria Falls Bridge, le fameux pont en fer d'où je sauterai à
l'élastique le lendemain. Construit en 1904-1905, il est pourvu
d'une voie ferrée (qui devait permettre la jonction entre Cape Town
et Le Caire). Long de presque 200 m et situé à 128 m au-dessus du
Zambèze, c'est aujourd'hui l'un des spots les plus fameux pour le
Benji Jump.
D'autres
photos à découvrir ici.
Évidemment,
les lieux ne pouvaient oublier l'explorateur David Livingstone, dont
la statue en bronze figure en bonne place à l'approche des chutes.
L'homme, qui fut le premier Européen à observer de près les
fameuses Chutes du Zambèze en 1855, ne manqua pas d'être époustouflé
par ce spectacle naturel. C'est lui qui renomma ces Chutes Victoria
Falls, en l'honneur de la reine Victoria.
Nous
aurons ainsi passé presque trois heures sur le site avant de
regagner le lodge et d'y dîner. Ce soir, une nuit dans un vrai lit !
La tente et le sac de couchage, c'est fini. Et demain, c'est le grand
saut… Jusqu'à présent, tout va bien !
Le long de la rivière Chobé
Nous
quittons le camp de Savuti à 7h20 pour un ultime Game Drive de plus
de 3h. Buffles, chacals, phacochères comptent parmi les animaux croisés durant
cette expédition matinale.
Celle-ci
s'achève néanmoins sur une scène macabre : la découverte d'un
éléphant mort en plein milieu de la piste, les vautours sur lui
s'en donnant à cœur joie. Le pachyderme est probablement mort de
vieillesse selon Moses. L'odeur pestilentielle, sentie sur des
centaines de mètres à la ronde, est insoutenable …
Nous
arrivons autour de midi à notre nouveau camp, le Thebe River Safaris
Lodge. Lister nous ayant précédé, il a déjà monté les tentes ;
nous n'avons quasi plus qu'à poser les pieds sous la table car c'est
l'heure du lunch. Nous disposons d'un peu de temps avant de repartir
pour une promenade en bateau sur la Chobe river. Nous en profitons
donc pour nous doucher et faire un peu connaissance avec les lieux.
Le
Game drive by boat (sorte de mini croisière) devant durer 2 à 3
heures, nous levons le camp vers 15h. Le lieu de rendez-vous n'est
qu'à un quart d'heure à peine en voiture. Sur place, nous
embarquons à bord d'un bateau plutôt spacieux où nous sommes seuls
(celui du milieu sur la photo ci-dessous).
Autrement
dit, nous allons pouvoir nous déplacer comme bon nous chante, sans
risquer d'être les uns sur les autres. Une vraie chance pour admirer
pleinement la faune sauvage.
Au
milieu du chenal se trouve Doudou island, qui sépare le Botswana et
la Namibie. Éléphants et buffles sont nombreux à fréquenter cette
île. Dans la langue locale, le nom signifie troupeau
d'hippopotames. Actuellement, un conflit existe entre les deux pays
frontaliers pour l'appropriation de certains des îlots de la
rivière. Le long de celle-ci, côté Botswana, on observe de
nombreux lodges... et quelques reptiles lézardant sur le tronc d'un arbre.
Alors
que nous naviguons tranquillement, on remarque sur la berge (côté
Botswana) l'arrivée à toute vitesse d'un troupeau d'éléphants
assoiffés. Dévalant la pente, des grands, jeunes et petits se
précipitent pour s'abreuver. Des kudus se promènent tranquillement
à proximité.
Nous
prenons la direction de Doudou Island où d'autres éléphants
pataugent, ainsi que des hippopotames, buffalos et crocodiles. Un vrai
festival !
Et
nous assistons une fois de plus à un superbe coucher de soleil, sur
la Namibie voisine. Il est alors 18h.
D'autres
photos à voir ici.
Nous
rentrons au camp lodge vers 19h. Nous prenons le dîner au restaurant
puis passons notre dernière nuit sous la tente. Demain, départ à
7h30 pour passer le poste frontière entre le Botswana et la Zambie
le plus tôt possible (car l'attente peut être très longue).
Clap de fin dans le parc de Chobe
On
lève le camp numéro 25 à 7h30, après une soirée riche en
barrissements d'éléphants et grognements de lions. Ces bruits
d'animaux ont continué pendant la nuit et étaient encore audibles
peu avant notre lever à 5h30. On a pu aussi observer des traces de
hyènes au milieu du camp, à proximité du véhicule…
Nous
prenons la direction du nord, vers la frontière avec la Namibie.
Nous
traversons ainsi la forêt de Chobe avant de regagner à nouveau le
parc national du même nom. Sur la piste menant au camp, nous
croisons de nombreuses girafes, ainsi que des kudus et impalas. Le
paysage est assez rocailleux et donne à voir de superbes baobabs.
Certains paysages me rappellent le sud marocain, dans la région de
Souss-Massa.
Vers
13h, nous arrivons au nouveau campement (le numéro 10) situé en
surplomb de la rivière Chobe au bord de laquelle on aperçoit déjà
des troupeaux de zèbres. Le camp est très chouette, une fois
encore.
À peine descendus du véhicule, nous procédons au montage des tentes, avant de profiter du lunch. Puis c'est farniente jusqu'à 17h.
Notre
guide Farai profite de ce moment pour nous résumer les trois dernières
journées à venir, mais aussi insister sur les consignes à
respecter scrupuleusement au poste frontière entre le Botswana et la
Zambie (apparemment l'un des pires qui soit). Petit topo également
concernant les activités possibles autour des chutes Victoria. Pour
ma part, ce sera le saut de l'ange depuis le pont des Victoria Falls
! Un saut à l'élastique dans le vide (encore appelé bungi jump).
Une première en ce qui me concerne… Une expérience inoubliable et
filmée, forcément ! Sensations fortes garanties.
Après
quoi certains se lancent dans un Toc (jeu de société qui
s'apparente un peu à celui des petits chevaux), quand d'autres
s'adonnent à la lecture ou la sieste !
À
17h, nous partons pour un Game Drive le long de la rivière Chobe
pour observer oiseaux, hippopotames, éléphants, crocodiles… Un
plaisir dont je ne me lasse pas.
Nous
rentrons au camp alors que la nuit est déjà bien noire ; au
point que Moses (notre chauffeur et guide) ne retrouve pas
immédiatement le chemin y conduisant. Il est vrai que se repérer de
jour n'est pas toujours évident, alors en pleine nuit… Finalement,
nous arrivons à destination, accueillis par Lister et son agréable
feu de bois.
D'autres
photos à découvrir ici.
Demain
matin, nous longerons en grande partie la rivière Chobé sur
laquelle nous effectuerons une « croisière » en fin de
journée. Ça promet !
Au cœur du parc national de Chobe
À peine avons-nous quitté le campement pour notre Game Drive matinal que nous rencontrons des éléphants puis, après un certain temps, des chacals. Les impalas, zèbres et gnous sont toujours aussi
faciles à trouver ; ils sont quasiment partout ! Nous observons
également des mangoustes, grandes et petites…
Nous
nous arrêtons à proximité d'un lion en pleine sieste. Il est
bientôt rejoint par un autre, plus jeune et vigoureux ; mais
qui l'imite aussitôt… La chaleur est pesante et l'ombre des
arbustes appréciable pour tout le monde !
Le
clou de la matinée arrive sur la fin: il s'agit d'un léopard
femelle en plein repas. Le félin a tué un impala au lever du jour
(la fraîcheur de la victime est un indice) et il se régale. Nous
l'entendons déchirer la chair de sa victime au niveau du ventre. Une
scène parmi d'autres de la vie sauvage ou tout simplement de la
nature. Struggle for life !
On
rentre au camp à 10h. Je prends immédiatement la direction de la
douche qui me fait un bien fou. En effet, impossible de se laver
ainsi tous les jours et surtout pas le soir. Le bruit et l'odeur de
l'eau attireraient immanquablement les animaux comme les éléphants
et lions. Particulièrement en période de sécheresse… Nous nous
reposons jusqu'à 15h30.
Puis
c'est le départ pour une nouvelle excursion dans le parc de Chobe.
Une fois encore, le Game Drive tient toutes ses promesses.
Dans
un premier temps nous découvrons deux guépards s'en donnant à cœur
joie sur le cadavre d'un jeune gnou. Non loin de là, des vautours
attendent patiemment leur tour au sommet d'un arbre.
Par
la suite, nous arrivons sur les lieux où un groupe de jeunes lions
et lionnes est visiblement au repos ; certains sont occupés à
ronger des os parfois encore rouges.
Le
soir venant, c'est aussi l'heure pour les éléphants de venir
s'abreuver. Certains pressent d'ailleurs le pas !
Et
toujours ce magnifique coucher de soleil. Encore une journée en tout
point remarquable !
D'autres
photos à voir ici.
Demain,
lever à 6h pour rejoindre notre prochaine étape, sur les bords de
la rivière Chobe.
Le Parc national de Chobe
Nous
partons ce dimanche matin vers 8h pour le parc de Chobe. Mais avant
de quitter définitivement le parc de Moremi, Moses est averti de la
présence de Wild Dogs ou Lycaons non loin de la sortie du parc. Nous
prenons donc la piste qui nous mène à une véritable meute que nous
observons pendant de longues minutes.
Pour
moi qui n'avais jamais vu de chiens sauvages africains, l'observation
de ces « loups peints » est une belle surprise.
Immédiatement, j'ai pensé à des hyènes (sans doute en raison de
leur taille et de leurs couleurs). Mais s'il faut les comparer à des
mammifères, c'est davantage aux loups qu'ils ressemblent…
Capables
de poursuivre une chasse sur plusieurs kilomètres (les lycaons sont
très résistants et n'hésitent pas à se relayer pour atteindre
leur proie), ils sont cependant aujourd'hui une espèce très
menacée.
D'autres
photos ici.
Nous
laissons les wild dogs derrière nous pour prendre la piste nous
conduisant à la dépression de Mababe, qui marque l'entrée du parc
national de Chobe. Le changement de paysage est radical. On a bien
quitté le delta de l'Okavango !
Cette
cuvette aride gigantesque, que nous longeons sur des dizaines de
kilomètres, présente une surface alternant buissons épineux et nu.
Elle témoigne de la présence d'un ancien lac intérieur. Nous y
apercevons notamment des zèbres et des éléphants.
C'est
donc un peu au milieu de nulle part que nous faisons un stop
pique-nique, à l'abri d'un grand arbre ; car le soleil cogne
fort et il fait très chaud… Une pause néanmoins très
appréciable.
Nous
arrivons vers 16h au camp numéro 25 de Savuti Bush Camp, un
campement de safari exclusif situé dans la réserve privée de
Linyanti (une concession elle-même située au cœur du parc national
de Chobe).
Nous
montons immédiatement les tentes avant de partir en Game drive à
17h pour une heure trente à la rencontre de la vie sauvage.
L'occasion de voir les hippopotames se baigner, les éléphants
s'abreuver et une lionne en faction prête à prévenir les siens
qu'une proie est ciblée. Nous finissons d'ailleurs par l'entendre
pousser des cris avertissant les autres de sa position.
Nous
partons en nous interrogeant sur la victime à venir. Non loin de là
se trouvent en effet une mère éléphant et son petit jouant autour
du point d'eau ; ainsi que des zèbres et antilopes…
Peu
avant de rentrer au camp, alors que la nuit est presque tombée, nous
apercevons un lycaon a priori en pleine chasse et le pistons quelques
minutes.
D'autres
photos à voir ici.
Au
moment de dîner et de nous coucher, nous entendons un lion et des
éléphants. Ils sont à proximité du camp. On n'en mène donc pas
large quand il s'agit de s'éloigner pour rejoindre la tente ou se
rendre aux toilettes ! On a beau commencer à s'habituer aux
bruits des animaux la nuit, il n'empêche que personne n'a envie de
se retrouver nez à nez avec un fauve ou un éléphant…
Demain,
Game drive à 6h. Encore une nuit bien courte !
Safari dans le parc national de Moremi (part 2)
La
nuit fut très bonne au milieu de la savane et des bruits d'animaux
tels lions, impalas et éléphants. Un environnement pas toujours
rassurant mais une expérience toujours aussi formidable à vivre !
Nous
partons à 6h30 ce samedi pour un Game Drive qui durera finalement
presque 7h. Car la matinée fut très riche !
D'entrée,
nous suivons la piste d'une lionne aperçue à proximité immédiate
de notre camp alors que nous prenions le petit-déjeuner. Moses
(notre guide) prend donc la même direction que le félin ;
laquelle nous mène en effet au groupe constitué exclusivement de
lionnes et lionceaux ; une bonne dizaine au total.
Nous
les observons assez longtemps. Et assistons à une scène qui ne nous
laisse pas indifférents : la volonté d'une lionne, arrivée
entre temps, d'intégrer ce groupe déjà bien constitué. Tout le
temps de notre présence, les tentatives d'approche échouent, la
lionne se faisant systématiquement repousser par les autres ;
certaines ne se contentant pas seulement de lui rugir dessus.
Moses
nous explique son peu d'optimisme quant à la réussite finale de
cette opération d'intégration. Pour lui, la lionne a au contraire
tous les risques d'être tuée par le groupe si elle persiste à
vouloir en faire partie …
Cette
sortie matinale est aussi l'occasion de revenir auprès de la
carcasse de buffle découverte la veille ; et de retrouver le
lion, cette fois seul et éveillé auprès de sa victime. On remarque
qu'il a un œil abîmé mais cela ne le handicape en rien pour
chasser ou repousser les vautours à proximité immédiate qui
lorgnent sur la carcasse. Celle-ci se résume maintenant à peu de
chose. La petite tribut observée le jour précédent a du bien se
régaler !
Puis,
alors que nous circulons dans la savane et devons bientôt rentrer au
camp, Moses est averti par un autre guide de la même agence (Planet
Okavango) de la présence d'un léopard ; ce n'est pas tout près
mais, en faisant vite, on a des chances de pouvoir admirer le félin.
C'est
donc à un rythme très différent de celui auquel nous étions
jusqu'alors habitués que Moses nous conduit jusqu'à l'endroit
indiqué. Deux véhicules sont déjà sur place à notre arrivée
mais ils quittent assez vite les lieux. Nous nous retrouvons alors
seuls pour observer à loisir le fameux léopard.
D'abord
allongé sous un arbre, il finit par se lever et se mouvoir. Nous le
suivons un peu dans ses déplacements, scrutant ses moindres faits et
gestes, puis finissons par le laisser vaquer à ses occupations ;
il est temps pour nous de regagner notre campement…
Au
cours des deux sorties suivantes de l'après-midi et du lendemain
matin, nous verrons également une grande variété de mammifères (et
d'oiseaux). Hippopotames, crocodiles, éléphants, impalas, kudus,
phacochères, aigles, aigrettes, hérons…
Pour
davantage de photos, cliquer ici.
C'est
donc entièrement satisfaits que nous quittons le parc de Moremi. Cap
au Nord toujours, cette fois-ci destination le parc de Chobe !
Safari dans le parc national de Moremi (part 1)
Nous
partons ce vendredi matin pour le parc national Moremi où nous
installerons notre campement pour les deux prochaines nuits au lieu
dit camp 2.
Le
trajet n'est pas si long que cela depuis Maun (une centaine de
kilomètres). Les villages situés
de part et d'autre de la route puis de la piste sont souvent
constitués de cases rondes (appelées daga, ntlo
ou encore rondavel). Certaines
sont faites de briques fabriquées avec de la terre de termitière,
puis recouvertes d'un mélange de bouse de vache et de terre de termitière. Le
chaume de toiture (motshikiri)
est quant à lui
cousu sur des
branches souples puis enduit d'huile et de cendre. Le
paysage traversé est plutôt désertique.
Très
vite, alors que nous n'avons pas encore franchi la porte officielle
du parc, nous croisons des éléphants qui mangent au bord de la
piste ; mais aussi des autruches, girafes et antilopes des
sables.
Nous
arrivons enfin à l'entrée du parc national où nous devons procéder
aux formalités d'usage (inscrire sur un registre nos identité,
nationalité et numéro de passeport). Devant le bâtiment sont
exposés des ossements d'animaux tels buffles et éléphants. Cela
impressionne toujours …
C'est
également l'heure du lunch. Nous pique-niquons à une table plus ou
moins à l'abri du soleil. Pour accéder aux provisions et à
certains ustensiles, il est nécessaire de vider la partie arrière
du véhicule transportant tout le matériel (et piloté par Lister).
Des oiseaux sont particulièrement intéressés par ce que nous
mangeons et en espèrent quelques miettes.
D'autres
photos à voir ici.
Nous
repartons pour un Game Drive qui doit durer jusqu'au soir. À bord de
notre véhicule 4x4, nous sommes suffisamment bien installés pour
apprécier la faune sauvage. Même si certains animaux aiment à se
dissimuler derrière les arbres ou la végétation existante, nous
prenons le temps de nous arrêter et de les contempler.
La
savane laisse espérer rencontrer quelques félins, dont des lions.
Et en effet, nous allons être gâtés.
Notre
guide Moses (très connu dans la profession pour ses talents de
pisteur) a deviné la présence d'une charogne. Et il est vrai que
nous observons une dizaine de vautours perchés en haut d'un arbre
(attendant patiemment le moment opportun pour nettoyer la carcasse à
venir). Le 4x4 s'engage alors dans les hautes herbes pour finalement
s'arrêter à proximité immédiate d'un groupe formé d'un lion et
de plusieurs lionnes. Lesquels sont bientôt rejoints par d'autres
lionnes et lionceaux.
Cette
famille est confortablement installée autour d'un buffle tué a
priori la nuit précédente. La victime, déjà bien entamée, dégage
une odeur encore supportable ; tandis que les félins adultes,
essoufflés en raison de la chaleur, semblent repus. Les petits eux
sont d'humeur joueuse.
Nous
ne pensions assurément pas assister à pareilles scènes. Cette
journée s'achève en apothéose ! La nuit venant (et elle tombe
très vite), nous laissons donc derrière nous la petite troupe pour
gagner notre camp.
À notre arrivée, nous découvrons la présence d'un éléphant en
guise d'accueil. On en verra plusieurs à proximité immédiate du
camp durant les deux jours passés sur place. Pour l'heure, les
tentes sont déjà montées et le feu allumé. Merci Lister ! Il
est presque 18h. Demain matin, nouveau Game Drive à 6h30…
D'autres
photos à voir ici.
Game Walk et survol du Delta Okavango
La
nuit a été un peu fraîche mais bonne. On se contente d'une boisson
chaude et de quelques biscuits avant de partir pour
une longue marche.
Nous sommes encadrés, comme la petite sortie de la veille, par deux
guides natifs et vivant dans le delta.
Nous
suivons leurs instructions à la lettre. Le terrain est risqué,
c'est celui des animaux sauvages. Le buffle est particulièrement
dangereux car il charge directement l'homme. Quant aux autres
mammifères comme lion et éléphant, il y a des distances de sécurité à respecter.
Et au moindre signe des guides, nous savons quoi faire (reculer sans
nous retourner).
Si
nous observons des empreintes de pas d'éléphants, de lions et de
buffles, nous n'en apercevons aucun.
En
revanche, nous voyons des girafes et des phacochères, sans compter
de nombreux oiseaux. Le paysage de savane est très beau.
Mais
il est aussi parsemé de nombreux ossements blanchis, notamment de
buffles et d'éléphants. Ces restes sont impressionnants, à
l'image de ces pachydermes.
Nous
rentrons au camp vers 11h. L'occasion alors de prendre une douche
puis d'apprécier le repas : une impressionnante (et délicieuse)
omelette aux poivrons et bacon.
Nous
repartons à 16h pour une nouvelle petite excursion pédestre ;
avant de monter à bord des mokoros pour une promenade au fil de
l'eau dans le delta. Le
coucher de soleil est une nouvelle fois magnifique !
D'autres photos à voir
ici.
Le
lendemain matin jeudi, nous partons pour une dernière marche dans le
bush. Il s'agit d'une petite randonnée d'une heure trente avant
de reprendre les mokoros et de rentrer sur Maun.
Arrivés
à l'Audi Camp, nous installons les tentes avant de manger. Je
profite ensuite des commodités pour me laver des pieds à la tête.
Je suis alors propre comme un sou neuf pour l'activité phare de
l'après-midi : le survol du Delta de l'Okavango !
À
bord d'un petit avion pris à l'aéroport de Maun, nous observons
pendant une heure (de 16h10 à 17h10) les magnifiques paysages et
couleurs du delta.
On
se rend compte notamment que la sécheresse est bien là, alors que
la saison des pluies ne prend habituellement fin qu'au terme du mois
de mai. Les effets du changement climatique…
Le
survol du delta est un moment magique. Éléphants,
hippopotames, antilopes… Malgré la vitesse de l'appareil, grâce à
la faible altitude et une parfaite visibilité (superbe météo et
vitres très propres!), il est possible d'admirer et de voir évoluer
les animaux dans des paysages aux couleurs variées. Magnifique !
De
retour sur le plancher des vaches, tous très heureux de cette
excursion aérienne, nous en profitons pour faire une photo de groupe
en compagnie de notre pilote. Pour elle, c'était le dernier vol de
la journée ; pour nous, un des points d'orgue de notre séjour
au Botswana.
D'autres photos à découvrir
ici.
Vers Maun et le Delta de l'Okavango
La
nuit fut excellente mais un peu courte ! Il ne fait pas encore
jour mais celui-ci se lève vite. Il faut déplier les tentes puis
les ranger. La toilette est rapide.
Nous
prenons le petit-déjeuner autour du feu, ranimé pour l'occasion.
Vaisselle puis chargement des affaires. Direction Maun, située à
l'entrée du delta de l'Okavango. Elle est la cinquième plus grande
ville du Botswana (environ 55 000 habitants). C'est une journée de
transition durant laquelle il n'est pas prévu de voir grand chose.
Sur
la route, le paysage n'a rien d'extraordinaire. Les mines de diamant
donnent néanmoins naissance à des paysages et des reliefs de type
plateau ou montagne. Le Botswana est en effet le premier producteur
mondial de diamants. Des centaines de millions de tonnes sont
produites dans le pays (pour l'industrie et la joaillerie). Les
tonnes de terres soulevées forment ainsi des montagnes
artificielles.
Puis
le paysage devient plus sec. On découvre un peu le désert du
Kalahari et les salt pan ou lacs de sel. Une pause pipi (le bushi
bushi) est l'occasion de repérer des ossements (comme le crâne d'un
âne) et des déjections d'éléphants. Ceux-ci sont amenés à
traverser la route…
Nous
arrivons enfin à Maun où nous devons faire quelques provisions
d'eau en prévision des trois jours à venir dans le delta de
l'Okavango. Il n'y a pas beaucoup de magasins ouverts en raison de la
fête religieuse : c'est le lundi de Pâques. Nous trouvons
cependant une supérette accueillant des clients. La monnaie du
Botswana est le pula (10 pulas pour 80 centimes d'euros).
Puis
nous nous dirigeons vers l'Audi Camp, notre point de chute pour la
nuit. Le site est très agréable et dispose d'un excellent
restaurant ! Nous dormirons certes sous tente mais le dîner sera de
grande qualité. Comme les commodités...
Davantage
de photos ici.
Le
départ étant initialement prévu ce mardi matin à 7h30, nous nous
levons donc de bonne heure. Il nous faudra néanmoins attendre plus
d'une heure notre nouveau véhicule… La ponctualité n'est pas une
vertu cardinale en Afrique ! Destination : le delta de
l'Okavango dans lequel nous passerons deux nuits.
Une
demi-heure à peine après avoir quitté le camp (et
troqué la camionnette contre un véhicule 4X4),
nous quittons le bitume pour la piste et circulons en pleine savane.
Les villages des bushmen me font penser à ceux des massai avec leurs
huttes rondes au toit de chaume et les enclos pour le bétail. Les
enfants se font entendre au passage du véhicule. Nous observons
aussi beaucoup d'oiseaux et notamment des aigles.
En
fin de piste, la rivière et les mokoros qui n'attendent plus que
nous. Ces embarcations type canoë sont traditionnellement utilisées
dans le delta. Il faut décharger le véhicule et tout déposer dans
les bateaux. Pas moins de trois mokoros sont entièrement consacrés
au transport des sacs, du matériel de camping, de la vaisselle et
des provisions. On prend conscience de toute la logistique que notre
campement dans le delta exige !
Nous
embarquons enfin et naviguons environ 50 mn. La promenade est des
plus agréables, au fil de l'eau et dans le calme quasi absolu.
Nous
accostons dans un cadre magnifique et 6 éléphants sont déjà à
proximité (5 adultes et un petit). Un accueil royal !
Pendant
que nous montons les tentes (pour deux personnes), le repas se
prépare. Simple mais appréciable. Les éléphants sont toujours là,
malgré la chaleur écrasante.
Nous
partons en fin d'après-midi, vers 16h45, pour une marche de plus
d'une heure en compagnie de deux « vieux » guides nés
dans le delta. Il fait alors un peu moins chaud. Nous voyons des
girafes et de nombreuses traces de buffles, éléphants et lions.
Nous en entendons même un au loin…
La
nuit tombe et les couleurs du ciel sont magnifiques. C'est aussi le
début de la chasse pour les fauves. Nous rentrons au camp. Ce soir,
c'est Chili con carne et frites. Un régal.
La
nuit est douce et le ciel constellé d'étoiles. On peut observer la
Croix du Sud et la Voie lactée. Superbe !
Davantage de photos à voir ici.
Demain,
on ne change pas ce qui est déjà une habitude : lever à 6h pour
une Game Walk de plusieurs heures dans la brousse.
À la rencontre des rhinocéros
Nous
sommes 9 au départ du BT14. Catherine (Franco-canadienne)
et Andrea (Suissesse)
se sont jointes à nous. Il va nous falloir une journée de route pour rejoindre notre camp pour la nuit,
au Khama Rhino Sanctuary, près
de Serowe.
J'observe
des similitudes entre la Namibie et l'Afrique du Sud au niveau des
routes, droites sur des centaines de km. Le paysage traversé n'est
cependant pas très varié. On repère néanmoins, de-ci de-là, des
mines à ciel ouvert. L'Afrique du Sud est l'un des plus grands pays
d'extraction minière au monde, surtout en minerais stratégiques
(or, diamants, uranium, manganèse, cuivre…).
À
l'approche de la frontière avec le Botswana, nous
observons des
kilomètres
de file de camions venant essentiellement de RDC, chargés
de minerais. Impressionnant. Ils
peuvent devoir attendre jusqu'à neuf jours avant de poursuivre leur
route jusqu'au port de Durban…
En
ce qui nous concerne, il faut environ une heure pour les formalités
des deux côtés de la frontière ; cela se passe très bien.
Nous avons également l'obligation de passer quelques instants avec
nos chaussures dans un pédiluve décontaminant. Il s'agit en fait
d'un paillasson baignant dans une petite mare dont le but est
d'éviter le transport de bactéries tueuses pour la faune du pays.
Du moins est-ce le motif avancé.
Nous
voici maintenant de l'autre côté du fleuve Limpopo (ou fleuve des
crocodiles).
Nous
nous arrêtons bientôt pour le lunch, sur une aire de repos, vers
14h. On commençait à avoir faim ! Au menu du pique-nique, un burger
salade qui fait du bien. On est assis sous des arbres, à l'abri du
soleil qui cogne dur. À proximité immédiate de nos tables, un
panneau aux couleurs du Botswana et marqué du nombre 50. Ils sont
nombreux sur le bord des routes… Cet ancien protectorat britannique
a fêté il y a peu le cinquantième anniversaire de son indépendance
(acquise en 1966).
Nous
repartons moins d'une heure plus tard pour rejoindre le Khama Rhino
Sanctuary, terme de cette première étape. Nous arrivons sur site à
17h et changeons aussitôt de véhicule pour 1h30 de Game Drive dans
le parc en compagnie d'un ranger. Nous laissons ainsi notre guide
Farai et le chauffeur Cloud aller de leur côté installer le
campement pour la nuit.
Très
vite, nous tombons sur un imposant rhinocéros blanc avant d'en
rencontrer plusieurs un peu plus loin. Ces herbivores sont très
impressionnants. Le Khama Rhino Sanctuary est un projet communautaire
de faune créé en 1992 pour aider à sauvegarder ces animaux en voie
de disparition. Ils sont au moins une quarantaine dans cette réserve.
Parmi
les autres animaux observés, citons les zèbres (emblème national
du Botswana), girafes, gnous, impalas, kudus, springboks (antilopes
sauteuses)… Et vers 18h, nous assistons à un magnifique coucher de
soleil ! Une fin de journée particulièrement réussie.
D'autres photos à découvrir ici.
Nous
arrivons au campesite alors que Farai et Cloud finissent de monter
les tentes. Le feu crépite et permet à certains d'entre nous de se
réchauffer car il faisait froid à bord du 4x4 ouvert à tous vents
! Avec ma doudoune et le bonnet, j'étais pour ma part bien protégée.
C'est
donc autour du feu, assis sur notre chaise de camping, que nous
dînons tout en discutant, comme au bon vieux temps des veillées.
Non loin de là, il y a un bâtiment avec toutes les commodités
(toilettes et douches). La lampe frontale est bien sûr de rigueur !
C'est
la première nuit que nous allons dormir sous la tente, au milieu de
la nature sauvage. Notre guide nous rappelle à nouveau les mesures
de sécurité indispensables : veiller à bien fermer la tente pour
éviter les intrusions fâcheuses (scorpion notamment).
Demain,
lever à 5h30… et il faudra apprendre à déplier sa tente pour
savoir la monter plus tard. Car nous allons passer les 11 nuits à
venir en mode camping !
À Johannesburg, veille du Jour J
Comme
toujours depuis mon installation au Congo, je dois transiter par un
ou plusieurs aéroports avant d'atteindre ma destination finale. Je
suis ainsi
partie
de Brazzaville à 23h le vendredi 19 avril, direction
Nairobi via Kinshasa. Puis ce
fut le vol
Nairobi-Johannesburg où j'arrive le lendemain
samedi
à 11h.
Le
chauffeur envoyé par
l'hôtel Rivonia (d'où
partira le safari) m'attend
à l'aéroport. Il
faut environ
25 mn de voiture pour rejoindre
l'hôtel où je retrouve les 6 collègues de Libreville alors que je
récupère la clé de ma chambre. J'avais initialement prévu de me
reposer, n'ayant pas dormi. Mais je choisis de suivre mes compagnons
de safari pour une après-midi découverte de la ville. Je dormirai
mieux encore ce soir !
Pour
la visite de quelques hauts lieux de Johannesburg (fondée en 1886), deux
chauffeurs nous servent de guides. Nous nous rendons d'abord à
Constitution Hill. C'est là que se trouve notamment l'ancienne
prison où furent détenus, entre autres, Mandela (1962-1990) et
Gandhi (1908 et 1913). L'ancienne prison des femmes est située à
proximité.
Plus
de photos à voir ici.
Le
site abrite également la Cour Constitutionnelle, dotée de 11 juges
et symbole de la fin du régime d'apartheid. Le bâtiment est assez
original. Il a été inauguré en 1995 par Mandela, devenu Président
de la République d'Afrique du Sud en mai 1994 (jusqu'en juin 1999).
D'autres photos à voir ici.
De
là, nous roulons vers Main Street où nous repérons de nombreux
vestiges de l'époque industrielle (XIXe siècle) comme wagons,
roulotte des pionniers, outils et matériels d'extraction de minerais
(ex : tour de levage, chariots) dont certains sont exposés dans
les sous-sols de la Standard Bank… Johannesburg a en effet été
construite sur un gisement aurifère.
Cliquer ici pour découvrir d'autres photos.
Enfin,
alors que la pluie s'invite, nous montons au dernier étage du
Carlton Centre pour profiter d'une vue imprenable sur la ville. Un
orage éclate alors qui cependant ne dure pas longtemps. Le ciel se
dégage très rapidement, offrant une vue panoramique de la capitale économique du pays.
En
sortant, nous tombons tous d'accord pour aller dîner. Il est
seulement 18h mais aucun de nous n'a mangé le midi. On a tous faim !
Pour moi, ce sera ravioli maison et une Savannah dry (un cidre brut
sud-africain). Excellent.
Nous
rentrons enfin à
l'hôtel vers 20h30. Départ le lendemain à 6h30. La nuit sera
courte mais réparatrice !
Voici les coordonnées de M. Benjamin, lfdsloans@outlook.com. / lfdsloans@lemeridianfds.com Ou Whatsapp 1 989-394-3740 qui m'a aidé avec un prêt de 90 000,00 euros pour démarrer mon entreprise et je suis très reconnaissant, c'était vraiment difficile pour moi ici d'essayer de faire un chemin comme une mère célibataire n'a pas été facile avec moi, mais avec l'aide de Le_Meridian, j'ai mis le sourire sur mon visage alors que je regarde mon entreprise se renforcer et se développer également.Je sais que vous pouvez vous surprendre pourquoi je mets des choses comme ça ici, mais je dois vraiment exprimer ma gratitude donc toute personne cherchant de l'aide financière ou traversant des difficultés avec son entreprise ou souhaitant démarrer un projet d'entreprise peut voir à cela et avoir l'espoir de sortir des difficultés .. Merci.
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