vendredi 25 août 2017

Premiers pas dans Brazzaville

Après avoir récupéré du (très) long voyage, j'ai pu commencer à découvrir la ville et ses habitants. Et en tout premier lieu les abords de mon immeuble, le Chaillu. Situé à proximité du CCF (centre culturel français) et du ministère des Hydrocarbures, il est ceint d'un haut mur surmonté de barbelés.



L'entrée, surveillée nuit et jour par des gardiens, est dotée d'un grand portail bleu. Si les camions de livraison d'eau en bouteilles ou bonbonnes sont autorisées à franchir les portes, ce n'est pas le cas des taxis.



La plupart des résidents, Français, sont des militaires, policiers et enseignants.
Juste en face, de l'autre côté de la route (à sens unique), se trouve un agréable petit parc aux allures de square. Idéal pour lire, palabrer ou seulement se reposer...



Ma première escapade en centre-ville s'est faite en compagnie de ma voisine de palier, Soizig, Bretonne (des environs de Rennes) et sage-femme. En voiture, nous sommes allées faire quelques courses, l'occasion également de prendre mes premiers repères.

J'ai ainsi été renseignée sur des lieux d'achats incontournables comme la pharmacie Mavré, Casino et Park N Shop (des grandes surfaces), la boucherie du Rail (également poissonnerie), les différents marchés locaux (ex : marché Total, marché du plateau, marché du plateau des 15 ans)…

J'ai pu repérer des lieux officiels comme l'ambassade de France, le palais présidentiel, le commissariat central, la Préfecture, divers ministères.



Constatant la forte présence militaire dans la ville, j'ai été avertie que les soldats portant les bérets violet et rouge n'étaient pas commodes ; ne surtout pas les contrarier mais obtempérer illico ! Je saurai m'en souvenir…

Comme nous avions quitté le centre en empruntant la Corniche (grande avenue le long du fleuve Congo), j'ai pu apercevoir sur la rive opposée la grande ville de Kinshasa, capitale de la RDC (République démocratique du Congo) voisine. 



Le dimanche, cette avenue est fermée à la circulation routière ; le piéton y est donc roi. De nombreux Congolais se promènent alors en bordure du fleuve, d'autant qu'un léger petit vent y apporte un peu d'air. 

L'après-midi même, je suis descendue à pied sur la Corniche (à 20 minutes de marche du Chaillu). Rien de mieux que la marche pour découvrir une ville et sa topographie !
À cette occasion, j'ai pu observer des parcelles cultivées le long du fleuve, en contrebas de l'avenue. Des gens se sont appropriés les berges du fleuve pour les mettre en valeur. Ils y cultivent des légumes pour leur consommation personnelle.



Il est vrai qu'ici les fruits et légumes sont particulièrement onéreux. Pour avoir fait quelques emplettes au marché du plateau des 15 ans (tomates, concombres, ananas), je peux en témoigner. Heureusement, ils sont très bons, ceci compense cela.

Quant aux trottoirs de certaines avenues, je les déconseillerais fortement aux personnes souffrant de perte d'équilibre ou à celles en état d'ébriété : de grandes saignées sont apparentes, sans doute faites en raison des grandes quantités d'eau se déversant sur la ville lors de la saison des pluies. Si parfois ces « tranchées » sont recouvertes de plaques en béton, toutes ne le sont pas...






 

 















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