mercredi 23 août 2017

Le (très) long voyage vers Brazzaville

La journée du 21 août aura été particulièrement longue et, à l'arrivée, plutôt fatigante. Lever à 5h30 le matin pour prendre le train à Rennes, direction Paris-Montparnasse ; puis navette jusqu'à l'aéroport d'Orly, terminal sud, pour prendre l'avion à 17h30.

Un monde fou dans l'aérogare mais, contre toute attente, passage rapide à l'enregistrement des bagages. Il est vrai qu'en raison de l'affluence, celui-ci était ouvert dès 14h30 (au lieu de 15h30). Pour ce qui est des dernières vérifications d'usage (bagages cabine, sacs, identité) avant l'entrée en salles d'embarquement, là aussi tout est allé assez vite.



Le vol Paris-Casablanca a été très agréable ; l'avion était spacieux et les sièges offraient un réel confort. Un plateau repas fut servi (nous survolions alors l'Espagne); pas de la grande cuisine évidemment, mais de quoi se sustenter…



À 19h30 heure locale (20h30 heure de Paris), l'avion de la RAM atterrissait sur le tarmac de Mohammed V où le thermomètre affichait 29°C (dixit le commandant de bord). L'escale fut courte : départ pour Brazzaville à 21h15 ; arrivée prévue à 5h40.


Si l'avion fut moins confortable que le précédent (de la même compagnie), le tout petit nombre de passagers permit néanmoins de prendre ses aises. Chacun avait droit à un petit oreiller et une couverture (un plaid).


Un plateau repas fut assez rapidement servi après le décollage. J'ai donc eu droit à une nouvelle collation ; j'ai cette fois opté pour le poisson (j'avais déjà mangé du poulet au « 1er service »). Personnellement, je n'étais pas affamée mais j'ai quand même pris ma part (pour le « petit creux de la nuit »!).

Le vol m'a semblé un peu long, n'ayant pas réussi à trouver le sommeil ; à l'inverse d'autres passagers qui, de toute évidence, ont une réelle capacité à dormir n'importe où. De fait, entre quelques moments de somnolence, j'ai pu suivre le parcours de l'avion grâce aux écrans à bord.


Peu avant l'arrivée à Pointe-Noire pour une escale technique de 40 mn (histoire de faire le plein de carburant et de passagers), un petit en-cas a été distribué. Une chose était certaine, je n'arriverais pas à Brazzaville le ventre vide !



Finalement, l'avion a atterri à Maya-Maya vers 5h00 mardi matin 22 août. Si beaucoup de passagers étaient montés lors de l'escale à Pointe-Noire (pour se rendre à Casablanca via Brazzaville), remplissant quasiment l'avion, nous n'étions pas très nombreux à descendre de l'appareil.

Ayant préalablement rempli les documents d'entrée sur le territoire congolais (formulaires déjà adressés par voie postale par mon collègue au début des vacances), j'ai été la première à me présenter au service de santé pour vérification du carnet de vaccination internationale. En effet, le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire pour entrer sur le sol congolais.


Enfin, le passage devant la police des frontières fut tout aussi simple et rapide.
Mais quid de la suite ? Car à ce stade, deux questions restaient en suspens : allais-je bien récupérer ma grande valise (celle placée en soute) ? Autrement dit, avait-elle bien été embarquée dans le bon avion lors du changement à Casablanca ? Je n'avais aucune certitude...Quant au chauffeur du lycée français de Brazzaville, serait-il bien au rendez-vous ? Mon collègue m'avait fait savoir que, l'an passé, il avait oublié de venir chercher un autre collègue…

Si mes craintes étaient fondées, elles ont pourtant vite disparu en apercevant, presque simultanément, et ma valise et le chauffeur (qui brandissait une petite pancarte mentionnant mes nom et prénom).

Au final, un grand OUF de soulagement ! J'ai ainsi pu rejoindre tranquillement ce qui sera désormais mon appartement pour les trois prochaines années…et m’affaler sur le lit pour récupérer un peu de ce très long voyage. 

2 commentaires:

  1. Merci pour le récit détaillé de ce long voyage qui répond à plusieurs de nos questions et bien sur nous attendons la suite avec impatience !!!!

    Bonne installation et belles découvertes à toi

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  2. escale à Casa tu vois il ne te reste plus qu'à prendre un Casa-Agadir !!! à bientôt peut être

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