Un
peu à l'image de la série documentaire Des trains pas comme les
autres, voici une adaptation aérienne pour des vols un peu
« space », au départ et/ou pendant le trajet. Rien de
grave heureusement mais je ne suis pas (encore) vraiment habituée à
ce genre d'incidents ou de désagréments… Nul doute qu'après
plusieurs années passées sur le continent africain, au gré des
diverses destinations que je suis et serai amenée à fréquenter,
ces situations que je juge encore peu ordinaires me seront plus
familières !
Le
vol Sao Tomé-Libreville
Prévu
à 19h40 pour une arrivée à Libreville programmée 50 mn plus tard,
l'avion de la compagnie Afrijet (un ATR) aura finalement décollé de
l'île Chocolat à 21h15 et atterri à 22h05 sur le tarmac de la
capitale gabonaise !
Il
est vrai que ça commençait déjà mal avec un véritable
embouteillage à l'aéroport de Sao Tomé : deux vols rapprochés
(pour Libreville et Lisbonne) donc beaucoup de passagers à gérer
quasiment en même temps. Mais sans stress ni pression côté
personnel. Leve Leve comme disent les Santoméens. Autrement
dit, tout doux !
L'enregistrement
des bagages fut très très long, malgré la présence de plusieurs
membres du personnel…pour un seul passager ! Le manque
d'efficacité est patent ; les problèmes d'organisation sont
réels ! Mais vivre en Afrique enseigne la patience, proche parfois
du fatalisme. Même si ça bouchonne, aucune raison de s'affoler. Et
tout prendre avec le sourire ! C'est pour cela qu'il est préférable
(sinon recommandé) de ne jamais prévoir une correspondance le même
jour…
Une
fois l'embarquement effectué avec une heure de retard sur l'horaire,
un nouveau problème est survenu: trop de passagers pour le nombre de
sièges dans l'appareil ! Sur cet ATR 72-500 en comptant 66, quatre
personnes se retrouvaient ainsi debout. Sans que nous sachions
pourquoi exactement, 3 femmes et une enfant ont du descendre de
l'avion, forts mécontentes. Une de leurs amies, qui pouvait rester,
a cependant préféré les rejoindre.
Jusqu'à
cet épilogue, la pilote commandant de bord (une connaissance de
Martine) a du intervenir et faire quelques aller-retours entre le
cockpit et les bureaux de l'aérogare. Au final, la situation n'a pas
manqué de me mettre personnellement mal à l'aise : voir
débarquer des passagers, dont une enfant en pleurs, n'a rien
d'agréable ; ajoutons à cela que, hasard, les personnes
concernées étaient de couleur noire tandis que celles restées
debout et ayant fini par prendre leur place étaient blanches.
Malaise supplémentaire…
De
fait, ce long moment d'attente a ajouté une autre heure de retard.
Mais l'avion a fini par s'envoler pour Libreville ! Et j'ai pris
possession de ma chambre d'hôtel (l'Hibiscus dans le quartier Louis)
à 23h.
Demain, ce sera le vol retour vers Brazzaville.
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