dimanche 4 mars 2018

Vols retour pas comme les autres (part 1)


Un peu à l'image de la série documentaire Des trains pas comme les autres, voici une adaptation aérienne pour des vols un peu « space », au départ et/ou pendant le trajet. Rien de grave heureusement mais je ne suis pas (encore) vraiment habituée à ce genre d'incidents ou de désagréments… Nul doute qu'après plusieurs années passées sur le continent africain, au gré des diverses destinations que je suis et serai amenée à fréquenter, ces situations que je juge encore peu ordinaires me seront plus familières !


Le vol Sao Tomé-Libreville

Prévu à 19h40 pour une arrivée à Libreville programmée 50 mn plus tard, l'avion de la compagnie Afrijet (un ATR) aura finalement décollé de l'île Chocolat à 21h15 et atterri à 22h05 sur le tarmac de la capitale gabonaise !
Il est vrai que ça commençait déjà mal avec un véritable embouteillage à l'aéroport de Sao Tomé : deux vols rapprochés (pour Libreville et Lisbonne) donc beaucoup de passagers à gérer quasiment en même temps. Mais sans stress ni pression côté personnel. Leve Leve comme disent les Santoméens. Autrement dit, tout doux !
L'enregistrement des bagages fut très très long, malgré la présence de plusieurs membres du personnel…pour un seul passager ! Le manque d'efficacité est patent ; les problèmes d'organisation sont réels ! Mais vivre en Afrique enseigne la patience, proche parfois du fatalisme. Même si ça bouchonne, aucune raison de s'affoler. Et tout prendre avec le sourire ! C'est pour cela qu'il est préférable (sinon recommandé) de ne jamais prévoir une correspondance le même jour…


Une fois l'embarquement effectué avec une heure de retard sur l'horaire, un nouveau problème est survenu: trop de passagers pour le nombre de sièges dans l'appareil ! Sur cet ATR 72-500 en comptant 66, quatre personnes se retrouvaient ainsi debout. Sans que nous sachions pourquoi exactement, 3 femmes et une enfant ont du descendre de l'avion, forts mécontentes. Une de leurs amies, qui pouvait rester, a cependant préféré les rejoindre.


Jusqu'à cet épilogue, la pilote commandant de bord (une connaissance de Martine) a du intervenir et faire quelques aller-retours entre le cockpit et les bureaux de l'aérogare. Au final, la situation n'a pas manqué de me mettre personnellement mal à l'aise : voir débarquer des passagers, dont une enfant en pleurs, n'a rien d'agréable ; ajoutons à cela que, hasard, les personnes concernées étaient de couleur noire tandis que celles restées debout et ayant fini par prendre leur place étaient blanches. Malaise supplémentaire…

De fait, ce long moment d'attente a ajouté une autre heure de retard. Mais l'avion a fini par s'envoler pour Libreville ! Et j'ai pris possession de ma chambre d'hôtel (l'Hibiscus dans le quartier Louis) à 23h.


Demain, ce sera le vol retour vers Brazzaville.



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