mercredi 7 mars 2018

Vols retour pas comme les autres (part 2)


Le vol Libreville-Brazzaville

Dans un autre genre, le vol du lendemain pour rejoindre la capitale congolaise ne fut pas moins spécial.

Entre un voisin qui parle tout seul face à son smartphone (pour lire et même ânonner des textes, à moins qu'il n'essaie de les apprendre par cœur car cela ressemble à des psalmodies);  des passagers (au nombre de 7 ou 8) assis quelques sièges devant moi qui échangent et s'interpellent bruyamment, comme s'ils étaient seuls, chez eux ou dans la rue, donc sans se préoccuper des autres; sans oublier le volume des hauts parleurs bien trop fort… J'ai pensé d'entrée que le vol promettait d'être difficile !

J'en étais donc à souhaiter qu'une fois l'avion dans les airs, le bruit des moteurs couvrirait un peu le tout. Ce qui se révéla en partie vrai. Pour autant, le « psalmodieur » ne s'arrêta quasiment jamais ! Sinon pour se rendre aux toilettes (sans le portable) et au moment de la phase de descente de l'avion sur Brazzaville. Quant aux passagers jacasseurs et rieurs, les temps morts furent rares ; même dans l'aérogare ! Une bonne humeur qui, malheureusement, ne fut pas tellement communicative ; la fatigue sans doute.



Malgré ces quelques désagréments, Rwandair est une compagnie qui soigne ses passagers, même sur un vol court (1h30). La collation du soir fut un sandwich, un muffin chocolat, une boisson et un thé ou café. Un bon en-cas pour patienter jusqu'à mon arrivée au Chaillu.


Autre signe de grande décontraction dès la montée à bord de l'appareil: la liberté laissée à chacun de prendre place où bon lui semble. 
Comme j'ai déjà pu le constater sur d'autres compagnies aériennes africaines (notamment Afrijet), tout le monde s'assoit où il le veut (en classe économique du moins), sans tenir compte de ce qui est mentionné sur la carte d'embarquement. L'attribution d'un siège précis est donc parfois totalement factice. Pour information, je devais me trouver à la place 6F, j'ai finalement occupé le siège 11D.


Mais, contrairement au vol précédent, l'appareil n'affichait pas complet et il a décollé à l'heure !

Quant au moment de récupérer les bagages, c'est toujours un peu l'appréhension ; surtout depuis qu'un collègue m'a appris que, par trois fois (!), il s'est retrouvé sans valise à l'arrivée. Visiblement, celle-ci n'avait pas fait le voyage avec lui… Et il a donc du passer ensuite plusieurs jours en démarches diverses pour récupérer son bien ! Autant de contrariétés que nul passager ne souhaite vivre. 

2 commentaires:

  1. Voyage très animé en effet !! Ton voisin n'avait pas fait l'acquisition d' un téléphone vendu par le féticheur de Lomé !!!
    Hélas il n'y a pas qu'en Afrique que les valises se perdent: en Europe aussi !!!

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  2. C'est vrai que le téléphone de voyage version féticheur est moins dérangeant pour le voisinage ! Et pour ce qui est des bagages égarés, tu es en effet bien placée pour dire qu'en Europe aussi ça arrive ! Ah, les joies du voyage en avion ! !

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