Le
vol Libreville-Brazzaville
Dans
un autre genre, le vol du lendemain pour rejoindre la capitale
congolaise ne fut pas moins spécial.
Entre
un voisin qui parle tout seul face à son smartphone (pour lire et
même ânonner des textes, à moins qu'il n'essaie de les apprendre
par cœur car cela ressemble à des psalmodies); des passagers
(au nombre de 7 ou 8) assis quelques sièges devant moi qui échangent
et s'interpellent bruyamment, comme s'ils étaient seuls, chez eux ou
dans la rue, donc sans se préoccuper des autres; sans oublier le
volume des hauts parleurs bien trop fort… J'ai pensé d'entrée que
le vol promettait d'être difficile !
J'en
étais donc à souhaiter qu'une fois l'avion dans les airs, le bruit
des moteurs couvrirait un peu le tout. Ce qui se révéla en partie
vrai. Pour autant, le « psalmodieur » ne s'arrêta
quasiment jamais ! Sinon pour se rendre aux toilettes (sans le
portable) et au moment de la phase de descente de l'avion sur
Brazzaville. Quant aux passagers jacasseurs et rieurs, les temps
morts furent rares ; même dans l'aérogare ! Une bonne
humeur qui, malheureusement, ne fut pas tellement communicative ;
la fatigue sans doute.
Malgré
ces quelques désagréments, Rwandair est une compagnie qui soigne
ses passagers, même sur un vol court (1h30). La collation du soir
fut un sandwich, un muffin chocolat, une boisson et un thé ou café.
Un bon en-cas pour patienter jusqu'à mon arrivée au Chaillu.
Autre
signe de grande décontraction dès la montée à bord de l'appareil:
la liberté laissée à chacun de prendre place où bon lui semble.
Comme
j'ai déjà pu le constater sur d'autres compagnies aériennes
africaines (notamment Afrijet), tout le monde s'assoit où il le veut
(en classe économique du moins), sans tenir compte de ce qui est
mentionné sur la carte d'embarquement. L'attribution d'un siège
précis est donc parfois totalement factice. Pour information, je
devais me trouver à la place 6F, j'ai finalement occupé le siège
11D.
Mais,
contrairement au vol précédent, l'appareil n'affichait pas complet
et il a décollé à l'heure !
Quant
au moment de récupérer les bagages, c'est toujours un peu
l'appréhension ; surtout depuis qu'un collègue m'a appris que,
par trois fois (!), il s'est retrouvé sans valise à l'arrivée.
Visiblement, celle-ci n'avait pas fait le voyage avec lui… Et il a
donc du passer ensuite plusieurs jours en démarches diverses pour
récupérer son bien ! Autant de contrariétés que nul passager
ne souhaite vivre.
Voyage très animé en effet !! Ton voisin n'avait pas fait l'acquisition d' un téléphone vendu par le féticheur de Lomé !!!
RépondreSupprimerHélas il n'y a pas qu'en Afrique que les valises se perdent: en Europe aussi !!!
C'est vrai que le téléphone de voyage version féticheur est moins dérangeant pour le voisinage ! Et pour ce qui est des bagages égarés, tu es en effet bien placée pour dire qu'en Europe aussi ça arrive ! Ah, les joies du voyage en avion ! !
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