mercredi 28 mars 2018

Un dimanche au Radisson


À Brazzaville, le Radisson Blu est sans conteste l'hôtel de luxe de la capitale. Celui que fréquentent hommes ou femmes d'affaires et de pouvoir.


Jusqu'à présent, je n'en connaissais guère que le hall d'accueil et une partie des bureaux : des élèves de 3e du lycée français Saint-Exupéry ayant effectué leur stage d'observation en entreprise dans cet établissement à la mi-décembre 2017, j'étais allée leur rendre visite et m'informer du bon déroulement de leur séjour auprès de leur « tuteur » ou référent.

Cette fois-ci, je m'y suis rendue dans un cadre non professionnel : en compagnie d'une amie, il s'agissait de passer la journée du dimanche à la piscine tout en profitant du buffet.


Parties à 9h du Chaillu, nous sommes descendues à pied via la Corniche ; nous souhaitions profiter pleinement de la matinée, sachant que c'est plutôt après midi que les gens viennent s'installer. Et en effet, les abords de la piscine sont restés très calmes (voire un peu déserts) jusqu'à 13h-14h. Nous avons ainsi pu nous baigner et nager à notre guise jusqu'à l'heure du repas…




Le cadre est vraiment très agréable. Situé en bordure du fleuve, l'hôtel offre une vue imprenable sur le Congo et la ville voisine de Kinshasa (capitale de la RDC).





Les trois bassins (dont un de moins d'un mètre de profondeur) sont en partie entourés d'arbres (notamment des flamboyants) et massifs divers. Un environnement verdoyant et reposant.






Dès notre arrivée, une serviette de bain nous est fournie. Nous n'avons plus qu'à prendre place sur les chaises longues, avec ou sans parasol. Et nous faire plaisir !


Le buffet offert le dimanche est particulièrement copieux. Jus de fruits (bissap, mangue, orange), amuse-bouches, entrées diverses (dont crudités, thon, saumon fumé), pizzas, plats chauds (comme poulet farci aux épinards, boulettes de viande, riz, saka-saka, poisson, gratin dauphinois), viennoiseries (notamment des réductions de pains au chocolat et croissants), petits muffins au chocolat, tarte aux pommes, réductions de gâteaux et enfin fruits (pomme, ananas, orange, pastèque, papaye). Sans oublier différents pains…


Autant dire que nous nous sommes régalées ! Le buffet se tient dans un espace restaurant qui surplombe la piscine. Le personnel est à la fois prévenant et serviable.





C'est donc l'estomac bien rempli que nous avons rejoint notre transat vers 14h45. Pour l'heure, la plupart des bains de soleil étaient occupés. Le reste de notre après-midi a consisté à alterner baignade (au moins pour se rafraîchir) et chaise longue.

Un excellent moment de détente qui a pris fin vers 17h30-17h45 : la bonne heure pour reprendre (toujours en marchant) la route en direction du Chaillu. Nul doute que nous serons amenées à renouveler l'expérience du Radisson.

 


lundi 19 mars 2018

Fête de la Saint-Patrick


En m'installant à Brazzaville, je ne pensais pas que, même à plus de 8 000 km de ma Bretagne natale, je fêterais la Saint-Patrick ! Et pourtant…



Organisée par une équipe totalement investie dans sa « mission », la soirée du 17 mars a tenu toutes ses promesses : « bière, musique et danse » ; la trilogie a été respectée dans la plus pure tradition de la fête nationale irlandaise.


Dans une ambiance conviviale et bon enfant, une soixantaine de Français expatriés se sont ainsi réunis au DCM (Détachement de coordination militaire) pour partager un agréable moment aux couleurs de l'Irlande. Car la soirée fut « Irish » de bout en bout : décorations, boissons, menu, musique, tenues et/ou accessoires vestimentaires… À de rares exceptions près, tout le monde a en effet joué le jeu du vert, blanc et/ou orange.






Pour celles et ceux qui, comme moi, ne boivent pas de bière, tout avait été prévu. En lieu et place d'une Guinness, j'ai rempli mon verre d'un cidre breton (la mondialisation n'a pas que des mauvais côtés!).



En accompagnement, j'ai particulièrement apprécié les verrines aux couleurs de l'Irlande (bâtons de carottes et concombres dans une petite sauce d'asperges) et les canapés. Un délice !
Le repas proposé me convenait également parfaitement. Il est vrai que je m'en étais informée quelques jours plus tôt, avant l'inscription à la soirée, pour éviter les mauvaises surprises (je n'apprécie ni l'agneau ni le mouton par exemple…).





Pour l'entrée comme pour le plat (chaud) principal, les convives se déplaçaient avec leur assiette pour se servir aux tables réservées à cet effet ; comme lors d'un buffet. En revanche, le dessert (léger et fondant) nous a été servi directement à notre place.



La piste de danse a connu un franc succès. Mais si dans un premier temps la musique d'ambiance était bien celtique, elle le fut beaucoup moins vers la fin (plutôt colorée années 1980 et 1990) ; seule entorse à l'identité irlandaise de la soirée…



Moi qui n'ai pas l'habitude de me coucher trop tard, j'ai quitté les lieux vers 1h30 du matin. Le DCM étant à proximité immédiate du Chaillu, je n'ai eu qu'à traverser l'avenue Maya-Maya pour regagner mes pénates.

MERCI encore aux organisateurs de cette charmante soirée de la Saint-Patrick. J'aurai assurément grand plaisir à renouveler l'expérience ; je suis donc déjà partante pour l'édition 2019 !

 

mercredi 14 mars 2018

Reportage sur Sao Tomé


L'accès à internet ayant été (très) compliqué sur l'île Chocolat, la plupart des hôtels que j'ai fréquentés en dehors de la ville capitale n'offrant qu'un débit très limité (voire une utilisation possible d'internet seulement de deux heures dans une tranche horaire ne correspondant pas à mon temps de présence dans ledit hôtel!), je continue donc de publier les étapes de mon périple santoméen.

Il est vrai aussi que, pendant mon séjour sur l'île, j'ai eu mieux à faire que de rédiger des articles, préparer les albums photos et les vidéos à l'appui. Résultat : beaucoup de retard accumulé…


Mais ça y est, lentement mais sûrement, celui-ci se comble. Après la capitale (et ses maisons d'architecture coloniale), le centre (aux paysages de forêt dense) et le sud du pays (aux plages paradisiaques), arrivent les découvertes liées aux parties ouest et nord de l'île.


Au final, beaucoup de belles choses ! Un voyage à la fois dépaysant et enrichissant. Mes attentes n'ont pas été déçues. 


mercredi 7 mars 2018

Vols retour pas comme les autres (part 2)


Le vol Libreville-Brazzaville

Dans un autre genre, le vol du lendemain pour rejoindre la capitale congolaise ne fut pas moins spécial.

Entre un voisin qui parle tout seul face à son smartphone (pour lire et même ânonner des textes, à moins qu'il n'essaie de les apprendre par cœur car cela ressemble à des psalmodies);  des passagers (au nombre de 7 ou 8) assis quelques sièges devant moi qui échangent et s'interpellent bruyamment, comme s'ils étaient seuls, chez eux ou dans la rue, donc sans se préoccuper des autres; sans oublier le volume des hauts parleurs bien trop fort… J'ai pensé d'entrée que le vol promettait d'être difficile !

J'en étais donc à souhaiter qu'une fois l'avion dans les airs, le bruit des moteurs couvrirait un peu le tout. Ce qui se révéla en partie vrai. Pour autant, le « psalmodieur » ne s'arrêta quasiment jamais ! Sinon pour se rendre aux toilettes (sans le portable) et au moment de la phase de descente de l'avion sur Brazzaville. Quant aux passagers jacasseurs et rieurs, les temps morts furent rares ; même dans l'aérogare ! Une bonne humeur qui, malheureusement, ne fut pas tellement communicative ; la fatigue sans doute.



Malgré ces quelques désagréments, Rwandair est une compagnie qui soigne ses passagers, même sur un vol court (1h30). La collation du soir fut un sandwich, un muffin chocolat, une boisson et un thé ou café. Un bon en-cas pour patienter jusqu'à mon arrivée au Chaillu.


Autre signe de grande décontraction dès la montée à bord de l'appareil: la liberté laissée à chacun de prendre place où bon lui semble. 
Comme j'ai déjà pu le constater sur d'autres compagnies aériennes africaines (notamment Afrijet), tout le monde s'assoit où il le veut (en classe économique du moins), sans tenir compte de ce qui est mentionné sur la carte d'embarquement. L'attribution d'un siège précis est donc parfois totalement factice. Pour information, je devais me trouver à la place 6F, j'ai finalement occupé le siège 11D.


Mais, contrairement au vol précédent, l'appareil n'affichait pas complet et il a décollé à l'heure !

Quant au moment de récupérer les bagages, c'est toujours un peu l'appréhension ; surtout depuis qu'un collègue m'a appris que, par trois fois (!), il s'est retrouvé sans valise à l'arrivée. Visiblement, celle-ci n'avait pas fait le voyage avec lui… Et il a donc du passer ensuite plusieurs jours en démarches diverses pour récupérer son bien ! Autant de contrariétés que nul passager ne souhaite vivre. 

dimanche 4 mars 2018

Vols retour pas comme les autres (part 1)


Un peu à l'image de la série documentaire Des trains pas comme les autres, voici une adaptation aérienne pour des vols un peu « space », au départ et/ou pendant le trajet. Rien de grave heureusement mais je ne suis pas (encore) vraiment habituée à ce genre d'incidents ou de désagréments… Nul doute qu'après plusieurs années passées sur le continent africain, au gré des diverses destinations que je suis et serai amenée à fréquenter, ces situations que je juge encore peu ordinaires me seront plus familières !


Le vol Sao Tomé-Libreville

Prévu à 19h40 pour une arrivée à Libreville programmée 50 mn plus tard, l'avion de la compagnie Afrijet (un ATR) aura finalement décollé de l'île Chocolat à 21h15 et atterri à 22h05 sur le tarmac de la capitale gabonaise !
Il est vrai que ça commençait déjà mal avec un véritable embouteillage à l'aéroport de Sao Tomé : deux vols rapprochés (pour Libreville et Lisbonne) donc beaucoup de passagers à gérer quasiment en même temps. Mais sans stress ni pression côté personnel. Leve Leve comme disent les Santoméens. Autrement dit, tout doux !
L'enregistrement des bagages fut très très long, malgré la présence de plusieurs membres du personnel…pour un seul passager ! Le manque d'efficacité est patent ; les problèmes d'organisation sont réels ! Mais vivre en Afrique enseigne la patience, proche parfois du fatalisme. Même si ça bouchonne, aucune raison de s'affoler. Et tout prendre avec le sourire ! C'est pour cela qu'il est préférable (sinon recommandé) de ne jamais prévoir une correspondance le même jour…


Une fois l'embarquement effectué avec une heure de retard sur l'horaire, un nouveau problème est survenu: trop de passagers pour le nombre de sièges dans l'appareil ! Sur cet ATR 72-500 en comptant 66, quatre personnes se retrouvaient ainsi debout. Sans que nous sachions pourquoi exactement, 3 femmes et une enfant ont du descendre de l'avion, forts mécontentes. Une de leurs amies, qui pouvait rester, a cependant préféré les rejoindre.


Jusqu'à cet épilogue, la pilote commandant de bord (une connaissance de Martine) a du intervenir et faire quelques aller-retours entre le cockpit et les bureaux de l'aérogare. Au final, la situation n'a pas manqué de me mettre personnellement mal à l'aise : voir débarquer des passagers, dont une enfant en pleurs, n'a rien d'agréable ; ajoutons à cela que, hasard, les personnes concernées étaient de couleur noire tandis que celles restées debout et ayant fini par prendre leur place étaient blanches. Malaise supplémentaire…

De fait, ce long moment d'attente a ajouté une autre heure de retard. Mais l'avion a fini par s'envoler pour Libreville ! Et j'ai pris possession de ma chambre d'hôtel (l'Hibiscus dans le quartier Louis) à 23h.


Demain, ce sera le vol retour vers Brazzaville.