dimanche 1 octobre 2017

Brazzaville by bus (part 1)

Cette journée de samedi a été particulièrement remplie, entre la visite de certains quartiers de Brazzaville en taxi bus (réservé par le lycée) et le repas qui s'ensuivit dans un excellent restaurant indien.

Nous étions 20 personnes (dont 4 jeunes enfants) à avoir répondu présents pour cette découverte de quelques lieux emblématiques de la capitale. 

Partis du lycée en minibus, notre périple nous a conduits du square de Gaulle à l'école de peinture de Poto Poto, en passant par la Case de Gaulle, la Mairie centrale, le plus vieux couvent de Brazzaville, la fresque de l'Afrique retraçant l'histoire du Congo et le musée-galerie d'art situé dans les locaux des Dépêches de Brazzaville.

Le plan papier à ma disposition étant loin d'être satisfaisant, l'itinéraire que j'ai tracé reste de fait un chouilla approximatif. Malgré tout, cela permet d'avoir une idée du parcours effectué au cours de la matinée. 

Initialement prévu deux heures, le circuit aura finalement duré trois heures. C'est qu'il y avait beaucoup à voir ! Les haltes effectuées nous ont permis d'apprécier pleinement certains lieux pas toujours aisément accessibles sans autorisation… 

Ainsi de la Mairie centrale. Samedi étant jour de mariage (souvenez-vous!), il y avait foule sur le parking et à l'intérieur du bâtiment. Au moment de notre arrivée, un cortège quittait la mairie, filmé par un drone !

Renseignements pris, il s'agissait du 6e mariage de la matinée. Et d'autres attendaient d'être célébrés. D'où le nombre encore important de voitures (dont des limousines) garées le long ou à proximité des escaliers menant à la salle des mariages.

Nous avons donc pu voir descendre de voiture de futures mariées ; quand d'autres, fraîchement unies « pour le meilleur et pour le pire », quittaient la salle pour monter rejoindre des invités. 

L'officier de l'état-civil a du avoir le tournis, enchaînant cérémonie sur cérémonie. À moins qu'ils aient été plusieurs à se relayer tout au long de la matinée… 

Dans le hall d'entrée de la Mairie (plutôt triste), sur un piédestal, trône la statue d'un lion. Sur le sol, on peut lire une phrase qui incite de nombreux visiteurs (comme moi) à toucher l'animal ; et à être photographiés en accomplissant ce geste. Liberté chérie…

Laissant l'officier d'état-civil à sa lourde tâche, nous nous sommes rendus jusqu'au complexe scolaire Anne-Marie Javouhey, du nom de la première femme missionnaire (1779-1851), présentée notamment comme « libératrice des esclaves »


Accueillant des élèves de la maternelle au lycée, le site correspond à l'emplacement du plus ancien couvent de la ville : celui des sœurs de Saint-Joseph de Cluny, fondé en 1886. La première école sera construite en 1892.



 
Pour information, cet établissement concourt avec le lycée français Saint-Exupéry dans le cadre d'une animation intitulée « Questions pour un champion ». Organisée chaque année depuis 2012, elle concerne les élèves des écoles primaires française et congolaises de Brazzaville (cela représente un total de huit établissements) qui se retrouvent autour de thèmes variés (ex : le développement durable, les savoirs de l'école, la connaissance du monde).

Un autre personnage, pour d'autres raisons, a également laissé son empreinte dans la ville : Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905). Son mausolée, construit en 2005, est situé à côté de la Mairie centrale. Il a la forme d'une vaste rotonde flanquée de colonnes. 
Nous n'avons pu malheureusement y avoir accès... À l'intérieur, la tombe de l'explorateur qui a donné son nom à la ville.

Plus facile en revanche d'approcher le monument qui lui est dédié, à proximité de la Case de Gaulle. Situé en plein milieu d'un rond-point, il a l'aspect d'une stèle un peu pyramidale. 

Surnommé « le phare de Brazza », le monument ne prête cependant guère à une inspection poussée. Construit en béton, il est l’œuvre de l'architecte Roger Erell (de son vrai nom Roger Lelièvre, 1907-1986). Inauguré par le Général de Gaulle en janvier 1944 mais achevé seulement en 1952 (!), le « phare » vaut surtout par la vue qu'il offre sur le fleuve Congo et la ville voisine de Kinshasa.


 
 

 


 


4 commentaires:

  1. très intéressant j'attends la suite !

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  2. Et bien voilà, nous les avons enfin vues ces belles mariées et ça devait klaxonner"dur" sur la Corniche !!!
    Belle découverte de Brazzaville grâce à ton blog, mais ce que j'adore c'est ta dernière photo sur instagram

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    1. C'est vrai que le fétiche vaut le coup d'oeil. Il n'a pas l'air comme ça, mais en vérité il nous veut du bien! Comme quoi les apparences sont souvent trompeuses...

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