Cette journée de samedi a été
particulièrement remplie, entre la visite de certains quartiers de
Brazzaville en taxi bus (réservé par le lycée) et le repas qui
s'ensuivit dans un excellent restaurant indien.
Nous étions 20 personnes (dont 4
jeunes enfants) à avoir répondu présents pour cette découverte de
quelques lieux emblématiques de la capitale.
Partis du lycée en minibus, notre périple nous a conduits du square de Gaulle à l'école de peinture de Poto Poto, en passant par la Case de Gaulle, la Mairie centrale, le plus vieux couvent de Brazzaville, la fresque de l'Afrique retraçant l'histoire du Congo et le musée-galerie d'art situé dans les locaux des Dépêches de Brazzaville.
Partis du lycée en minibus, notre périple nous a conduits du square de Gaulle à l'école de peinture de Poto Poto, en passant par la Case de Gaulle, la Mairie centrale, le plus vieux couvent de Brazzaville, la fresque de l'Afrique retraçant l'histoire du Congo et le musée-galerie d'art situé dans les locaux des Dépêches de Brazzaville.
Le plan papier à ma disposition
étant loin d'être satisfaisant, l'itinéraire que j'ai tracé reste
de fait un chouilla approximatif. Malgré tout, cela permet d'avoir
une idée du parcours effectué au cours de la matinée.
Initialement prévu deux heures, le
circuit aura finalement duré trois heures. C'est qu'il y avait
beaucoup à voir ! Les haltes effectuées nous ont permis
d'apprécier pleinement certains lieux pas toujours aisément
accessibles sans autorisation…
Ainsi de la Mairie centrale. Samedi
étant jour de mariage (souvenez-vous!), il y avait foule sur le
parking et à l'intérieur du bâtiment. Au moment de notre arrivée,
un cortège quittait la mairie, filmé par un drone !
Renseignements pris, il s'agissait
du 6e mariage de la matinée. Et d'autres attendaient
d'être célébrés. D'où le nombre encore important de voitures
(dont des limousines) garées le long ou à proximité des escaliers
menant à la salle des mariages.
Nous avons donc pu voir descendre de
voiture de futures mariées ; quand d'autres, fraîchement unies
« pour le meilleur et pour le pire »,
quittaient la salle pour monter rejoindre des invités.
L'officier de
l'état-civil a du avoir le tournis, enchaînant cérémonie sur
cérémonie. À moins qu'ils aient été plusieurs à se relayer tout
au long de la matinée…
Dans le hall d'entrée de la Mairie
(plutôt triste), sur un piédestal, trône la statue d'un lion. Sur
le sol, on peut lire une phrase qui incite de nombreux visiteurs
(comme moi) à toucher l'animal ; et à être photographiés en
accomplissant ce geste. Liberté chérie…
Laissant l'officier d'état-civil à
sa lourde tâche, nous nous sommes rendus jusqu'au complexe scolaire
Anne-Marie Javouhey, du nom de la première femme missionnaire
(1779-1851), présentée notamment comme « libératrice des
esclaves ».
Accueillant des élèves de la
maternelle au lycée, le site correspond à l'emplacement du plus
ancien couvent de la ville : celui des sœurs de Saint-Joseph de
Cluny, fondé en 1886. La première école sera construite en 1892.
Pour information, cet établissement
concourt avec le lycée français Saint-Exupéry dans le cadre d'une
animation intitulée « Questions pour un champion ».
Organisée chaque année depuis 2012, elle concerne les élèves des
écoles primaires française et congolaises de Brazzaville (cela
représente un total de huit établissements) qui se retrouvent
autour de thèmes variés (ex : le développement durable, les
savoirs de l'école, la connaissance du monde).
Un autre personnage, pour d'autres
raisons, a également laissé son empreinte dans la ville :
Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905). Son mausolée, construit en
2005, est situé à côté de la Mairie centrale. Il a la forme d'une
vaste rotonde flanquée de colonnes.
Nous n'avons pu malheureusement y avoir accès... À l'intérieur, la tombe de l'explorateur qui a donné son nom à la ville.
Nous n'avons pu malheureusement y avoir accès... À l'intérieur, la tombe de l'explorateur qui a donné son nom à la ville.
Plus facile en revanche d'approcher
le monument qui lui est dédié, à proximité de la Case de Gaulle.
Situé en plein milieu d'un rond-point, il a l'aspect d'une stèle un
peu pyramidale.
Surnommé « le phare de
Brazza », le monument ne prête cependant guère à une
inspection poussée. Construit en béton, il est l’œuvre de
l'architecte Roger Erell (de son vrai nom Roger Lelièvre,
1907-1986). Inauguré par le Général de Gaulle en janvier 1944 mais
achevé seulement en 1952 (!), le « phare » vaut surtout
par la vue qu'il offre sur le fleuve Congo et la ville voisine de
Kinshasa.
très intéressant j'attends la suite !
RépondreSupprimerLa suite ne va pas tarder. Promis!
SupprimerEt bien voilà, nous les avons enfin vues ces belles mariées et ça devait klaxonner"dur" sur la Corniche !!!
RépondreSupprimerBelle découverte de Brazzaville grâce à ton blog, mais ce que j'adore c'est ta dernière photo sur instagram
C'est vrai que le fétiche vaut le coup d'oeil. Il n'a pas l'air comme ça, mais en vérité il nous veut du bien! Comme quoi les apparences sont souvent trompeuses...
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