mardi 19 juin 2018

À la découverte d'îles sur le fleuve Congo (part 2)


Nous continuons vers le nord et longeons pendant quelques minutes l'île de Loubassa puis des îlots, dont certains sont habités : des maisons sont visibles et repérables de loin grâce à leur toit en tôle qui brille sous le soleil.


Nous croisons plusieurs pirogues de pécheurs, certains solitaires. Les eaux du fleuve sont d'un calme absolu (à l'image d'une mer d'huile).




Nous devinons les deux grandes tours jumelles en construction à Mpila, près du port de Yoro. Il est vrai qu'elles se voient de très loin !

Offertes (et construites) par la Chine, elles compteront chacune trente étages (pour des bureaux dans l'une et un hôtel 5 étoiles dans l'autre) ; un centre commercial doit également être aménagé au pied de l'édifice. L'ensemble sera-t-il livré comme prévu initialement en juillet 2018 ? Assurément non…


Nous débarquons à Kitengue et nous rendons immédiatement au poste de police pour nous présenter. L'accueil est très chaleureux. La population vivant sur l'île est plus nombreuse qu'à Loubassa.



Nous visitons le village (qui nous semble plus développé que le précédent) et ses abords. Les jardins potagers sont partout, très bien entretenus et parfois enclos.




Un groupe d'enfants a vite fait de nous rejoindre. La couleur de notre peau suscite leur curiosité. Ils veulent tous toucher et/ou prendre nos mains. Une petite fille va ainsi m'accompagner, main dans la main, pendant de longues minutes.


Contrairement à Loubassa, les habitations en torchis sont rares. La maçonnerie permet des constructions plus solides. Certaines étonnent par leur petite taille…

 
Traversant le village, nous arrivons jusqu'à un espace aménagé en bordure du fleuve. C'est là que le député, lorsqu'il se rend sur l'île, vient échanger avec ses concitoyens. L'endroit est plutôt plaisant et calme ; nul doute qu'il en va autrement lorsqu'il devient lieu de réunion publique !




Regagnant la pirogue, nous quittons Kitengue. Pour nous rendre à Lasoula, dernière étape de notre périple sur le fleuve Congo, nous devons faire cap au sud. Nous revenons ainsi sur nos pas (en quelque sorte) pour rejoindre un autre bras du fleuve, côté Kinshasa.




Je découvre ainsi un petit groupe de bateaux et barges de transport (pas toujours en bon état) amarrés le long d'une île que l'on contourne pour faire face à la capitale de RDC. Nous devons nous y arrêter pour nous présenter, quand bien même nous ne faisons que longer l'île en question. Nous profitons de remonter à bord pour faire une photo de groupe !



Le feu vert nous étant donné pour poursuivre notre route, nous remontons donc le fleuve jusqu'à Lasoula. Les rives que nous longeons font apparaître une forte érosion. On observe aussi une catégorie de palmiers au tronc un peu étrange, bombé en son centre. Je ne me souviens pas en avoir jamais vu de la sorte…



Un nouvel arrêt est nécessaire pour « montrer patte blanche » mais cette fois, seul Arsène pose pied à terre. Les formalités sont rapides et nous repartons aussitôt.

Sur notre droite, nous avisons une île, officiellement propriété congolaise de Brazzaville (selon Arsène) mais arborant un drapeau de RDC ! L'île aurait même été surnommée île Kabila. Autrement dit, la présence d'un poste de police (?) de RDC sur l'île est normalement illégale mais a priori tolérée par les autorités de Brazzaville …

Un peu plus loin une autre île, cette fois sur notre gauche, connaît le même sort. Les Kinois (habitants de Kinshasa) s'y établissent et commercent en toute impunité.
Tout cela me paraît quand même bien étrange…


Puis, notre pilote finit par nous annoncer l'arrivée prochaine à Lasoula. Nous allons pouvoir nous dégourdir les jambes !


Plus de photos à découvrir ici.
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2 commentaires:

  1. Ce qui me paraît étrange c'est qu'il ne semble pas y avoir d'animaux sur ces îles; ou alors ils sont bien cachés. je suppose qu'outre la culture des légumes et autres il doit bien y avoir un peu d'élevage.

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    1. Nous avons bien vu quelques chiens et de la volaille à gambader, mais très peu de vaches ou biquettes. Peut-être sont-elles bien cachées ?

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