Grâce
à une copine militaire, j'ai eu la chance de pouvoir faire une
superbe promenade en pirogue sur le fleuve Congo pour visiter trois
îles ; et ainsi découvrir des villages typiques.
Nous
avons quitté le Chaillu vers 8h30 pour nous rendre au port de Yoro,
situé dans le quartier (très) populaire de Mpila. Des marchandises
y sont entreposées, enfermées dans des sacs dont certains dégagent
de très fortes odeurs. La farine de manioc notamment…
C'est
là que nous rejoignons notre guide pour la journée : Arsène,
qui travaille pour l'AESI (Actions pour l'Environnement et la
Solidarité Internationale). C'est lui qui s'est chargé de réserver
la pirogue, les sièges et les gilets de sauvetage ; et de nous
concocter le programme !
Nous
devions embarquer à 9h mais un drôle de contretemps nous a fait
perdre pas loin d'une heure. En effet, nous avons été empêchés de
descendre jusqu'à la pirogue par le service d'immigration. Alors que
les fois précédentes Arsène n'avait jamais eu à montrer quelque
papier officiel que ce fut pour quitter la terre ferme avec les
personnes qu'il encadrait, cette fois-ci cela se révélait
indispensable !
Il fallait donc produire des ordres de mission justifiant notre promenade sur le fleuve ! Finalement, tout s'est réglé avec quelques coups de téléphone… En revanche, il nous faudra nous présenter à différents checkpoints (en fait des postes de police) : sur chacune des îles visitées mais également sur d'autres que nous ne feront pourtant que longer !
Il fallait donc produire des ordres de mission justifiant notre promenade sur le fleuve ! Finalement, tout s'est réglé avec quelques coups de téléphone… En revanche, il nous faudra nous présenter à différents checkpoints (en fait des postes de police) : sur chacune des îles visitées mais également sur d'autres que nous ne feront pourtant que longer !
Assise
en tête de pirogue, j'ai pu profiter d'une vue imprenable sur le
fleuve et ses abords.
Nous laissons assez vite la Tour Nabemba et le
Pont du 15 août 1960 (le pont à haubans) derrière nous. Direction
Loubassa, première étape de notre excursion.
Nous
croisons quelques pirogues, grandes et petites. Les pêcheurs ne
manquent pas mais le transport de passagers, d'îles en îles ou
jusqu'à Yoro, est également actif.
Nous
débarquons sur l'île de Loubassa qui compte moins de mille
habitants. La chute récente d'un arbre sur les berges du fleuve
témoigne de l'érosion dont celles-ci sont victimes. Pour Arsène,
il y a urgence à intervenir.
Les
habitations sont généralement construites en torchis et la toiture
est faite de tôles.
Alors que des personnes, jeunes et moins jeunes,
sont à l'office religieux et y chantent, d'autres (plus âgées)
palabrent sur la place, à l'ombre des grands arbres.
Nous
rendons visite au chef du village avant de nous enfoncer dans la
savane.
Sur notre itinéraire, longeant notamment des champs de manioc, nous ne croisons pas grand monde. Un jeune homme s'affaire néanmoins autour de morceaux de bois (comme des rondins) dont il badigeonne certaines parties d'un produit (l'hormone de bouturage) destiné à favoriser l'émission de jeunes pousses ou nouvelles racines. Non loin de lui se trouve d'ailleurs une serre...
Poursuivant notre chemin, nous passons devant un bâtiment en cours de finition, lequel abritera un élevage de lapins. Plus loin, nous atteignons un joli endroit face au fleuve, pourvu de tables et de bancs à l'image d'une aire de pique-nique. Abrité du soleil, il y fait vraiment très bon. Au loin, on aperçoit Kinshasa. Reposant…
Sur notre itinéraire, longeant notamment des champs de manioc, nous ne croisons pas grand monde. Un jeune homme s'affaire néanmoins autour de morceaux de bois (comme des rondins) dont il badigeonne certaines parties d'un produit (l'hormone de bouturage) destiné à favoriser l'émission de jeunes pousses ou nouvelles racines. Non loin de lui se trouve d'ailleurs une serre...
Poursuivant notre chemin, nous passons devant un bâtiment en cours de finition, lequel abritera un élevage de lapins. Plus loin, nous atteignons un joli endroit face au fleuve, pourvu de tables et de bancs à l'image d'une aire de pique-nique. Abrité du soleil, il y fait vraiment très bon. Au loin, on aperçoit Kinshasa. Reposant…
En
revenant sur le village, nous jouons les curieux à la vue du portail
d'un hôtel-bar ; et n'hésitons pas à franchir la porte d'une
salle de classe de l'école primaire. Dans les deux endroits, le
mobilier est très sommaire…
Nous
remontons à bord de notre pirogue. Des enfants jouent dans l'eau,
autour du fameux arbre déraciné qui leur sert aussi de cachette.
Une intéressante promenade sur le fleuve Congo: le dépaysement est total !!!et la suite doit encore nous réserver des surprises....
RépondreSupprimerUne vraie belle découverte en effet. De bout en bout !
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