samedi 10 février 2018

En attendant les vacances…


Entre les corrections toujours d'actualité (mais ça se termine!) et les préparatifs de mon voyage à Sao Tomé, les journées sont denses et les soirées studieuses. Même ma pause du midi est mise à mal pour des raisons purement administratives : un visa étant nécessaire pour entrer au Gabon (je dois transiter par Libreville pour me rendre à Sao Tomé), mais l'ambassade n'ouvrant que de 8h30 à 14h30 et travaillant pour ma part toutes les matinées (jusqu'à 12h ou 13h), je n'ai d'autre choix que de vite filer jusqu'au Boulevard du Maréchal Lyautey après les cours.

L'ambassade du Gabon est à environ 15 mn du lycée en taxi ; mais à 12h ou 13h, c'est l'heure de pointe… Finalement, les deux fois où j'ai eu à m'y rendre (pour retirer à l'accueil la liste des pièces à fournir puis passer au service des visas pour un relevé d'empreintes), j'étais la seule « cliente ».

Le visa étant délivré sous les 48h, je me rendrai donc une dernière fois à l'ambassade lundi midi pour récupérer mon passeport dûment visé… Le bâtiment se situe dans le quartier du Tchad, entre le CHU et la basilique Sainte-Anne. À pied depuis le Chaillu, il faut compter une demi-heure.


Dans le même temps, je me suis occupée d'acheter les billets d'avion et de réserver une chambre dans différents hôtels à Libreville (où je passerai une nuit à l'aller et une autre au retour) et sur l'île de Sao Tomé : l'objectif étant de visiter et de profiter pleinement de l'île Chocolat, je ne compte pas rester au même endroit plus de deux ou trois jours. Randonnées pédestres, visite de plantations de cacao, baignades dans l'océan… Des vacances au grand air placées sous le signe de la nature et d'une végétation luxuriante digne des régions équatoriales !


De fait, je n'ai guère disposé de temps pour partir à la découverte de quartiers de Brazzaville que je ne connais pas encore. Mais je peux vous faire part de quelques « curiosités » rencontrées au gré de mes déplacements. L'insolite peut toujours surgir au coin d'une rue !

Ainsi ces pancartes parfois originales indiquant le nom et/ou le numéro de téléphone d'un fleuriste occasionnel ou non.


Car à Brazzaville, les pépiniéristes sont légion. Professionnels ou amateurs, vrais connaisseurs ou simples opportunistes profitant d'un marché a priori porteur, les vendeurs de plants (fruitiers et/ou d'ornement) sont particulièrement nombreux dans certains quartiers de la ville ; notamment entre l'avenue de l'OUA et l'aéroport.


Implanté sur une parcelle bien délimitée ou occupant simplement un bout de terrain en bordure de trottoir, le pépiniériste peut proposer une assez grande variété d'arbustes, de plantes ornementales et de fleurs. Dans tous les cas, son travail n'est pas de tout repos car il faut traquer les parasites, tailler, désherber et arroser; cela exige beaucoup d'attention.

Dans le cadre de mon jogging dominical, je m'arrange pour longer (à défaut de pouvoir les traverser) des espaces boisés ; celui du boulevard des Armées est assez agréable.


C'est d'ailleurs non loin de là, dans une rue perpendiculaire, que se trouve un arbre dont les racines forment un agrégat peu ordinaire. Lors de mon premier passage, je me suis arrêtée quelques minutes pour un examen approfondi !




Et comme les arbres, fruitiers ou non, sont omniprésents à Brazzaville (justement surnommée « la verte »), rien d'étonnant finalement à ce que des échoppes et "maquis" (restaurants typiques), à la recherche d'ombre et de fraîcheur, s'installent à leurs pieds…

 

2 commentaires:

  1. En espérant que la découverte de Sao Tomé te laisse un souvenir impérissable

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    1. Je pense en effet que le séjour devrait tenir toutes ses promesses. Je compte bien profiter de chaque jour qui passe sur l'île! Pour info, j'ai récupéré ce midi mon passeport avec le visa du Gabon. Prête pour le départ!

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