Entre
les corrections toujours d'actualité (mais ça se termine!) et les
préparatifs de mon voyage à Sao Tomé, les journées sont denses et
les soirées studieuses. Même ma pause du midi est mise à mal pour
des raisons purement administratives : un visa étant nécessaire
pour entrer au Gabon (je dois transiter par Libreville pour me rendre
à Sao Tomé), mais l'ambassade n'ouvrant que de 8h30 à 14h30 et
travaillant pour ma part toutes les matinées (jusqu'à 12h ou 13h),
je n'ai d'autre choix que de vite filer jusqu'au Boulevard du
Maréchal Lyautey après les cours.
L'ambassade
du Gabon est à environ 15 mn du lycée en taxi ; mais à 12h ou
13h, c'est l'heure de pointe… Finalement, les deux fois où j'ai eu
à m'y rendre (pour retirer à l'accueil la liste des pièces à
fournir puis passer au service des visas pour un relevé
d'empreintes), j'étais la seule « cliente ».
Le
visa étant délivré sous les 48h, je me rendrai donc une dernière
fois à l'ambassade lundi midi pour récupérer mon passeport dûment
visé… Le bâtiment se situe dans le quartier du Tchad, entre le
CHU et la basilique Sainte-Anne. À pied depuis le Chaillu, il faut
compter une demi-heure.
Dans
le même temps, je me suis occupée d'acheter les billets d'avion et
de réserver une chambre dans différents hôtels à Libreville (où
je passerai une nuit à l'aller et une autre au retour) et sur l'île
de Sao Tomé : l'objectif étant de visiter et de profiter
pleinement de l'île Chocolat, je ne compte pas rester au même
endroit plus de deux ou trois jours. Randonnées pédestres, visite
de plantations de cacao, baignades dans l'océan… Des vacances au
grand air placées sous le signe de la nature et d'une végétation
luxuriante digne des régions équatoriales !
De
fait, je n'ai guère disposé de temps pour partir à la découverte
de quartiers de Brazzaville que je ne connais pas encore. Mais je
peux vous faire part de quelques « curiosités »
rencontrées au gré de mes déplacements. L'insolite peut toujours
surgir au coin d'une rue !
Ainsi
ces pancartes parfois originales indiquant le nom et/ou le numéro de
téléphone d'un fleuriste occasionnel ou non.
Car
à Brazzaville, les pépiniéristes sont légion. Professionnels ou
amateurs, vrais connaisseurs ou simples opportunistes profitant d'un
marché a priori porteur, les vendeurs de plants (fruitiers et/ou
d'ornement) sont particulièrement nombreux dans certains quartiers
de la ville ; notamment entre l'avenue de l'OUA et l'aéroport.
Implanté
sur une parcelle bien délimitée ou occupant simplement un bout de
terrain en bordure de trottoir, le pépiniériste peut proposer une
assez grande variété d'arbustes, de plantes ornementales et de
fleurs. Dans tous les cas, son travail n'est pas de tout repos car il faut traquer les parasites, tailler, désherber et arroser; cela exige beaucoup
d'attention.
Dans
le cadre de mon jogging dominical, je m'arrange pour longer (à
défaut de pouvoir les traverser) des espaces boisés ; celui du
boulevard des Armées est assez agréable.
C'est
d'ailleurs non loin de là, dans une rue perpendiculaire, que se
trouve un arbre dont les racines forment un agrégat peu ordinaire.
Lors de mon premier passage, je me suis arrêtée quelques minutes
pour un examen approfondi !
Et
comme les arbres, fruitiers ou non, sont omniprésents à Brazzaville
(justement surnommée « la verte »), rien d'étonnant finalement
à ce que des échoppes et "maquis" (restaurants typiques), à la
recherche d'ombre et de fraîcheur, s'installent à leurs pieds…