mardi 28 novembre 2017

Plein les oreilles !

Rappel à tous les followers

Peut-être le faites vous naturellement mais, au cas où vous ne consulteriez pas (ou très rarement) toutes les pages du blog, sachez que la rubrique Sons s'enrichit. Donc pensez à y faire un petit tour de temps en temps, même si le rythme des nouveautés audio est moins soutenu que celui des articles.



En espérant que tous ces « bruits » qui rythment la vie de la capitale congolaise vous aideront à en saisir (un peu) le pouls.
Une immersion parfois musicale qui a aussi pour objectif d'appréhender autrement le Congo et ses habitants.

Bonne découverte sonore ! (Et si vous avez un casque ou des écouteurs, n'hésitez pas à les brancher, l'écoute n'en sera que meilleure).

Un restaurant… royal

Je l'avais découvert un samedi midi de septembre, à l'occasion du « Brazzaville by bus ». Nous avions été quelques uns à vouloir prolonger la matinée « découverte des hauts lieux de la ville » en nous réunissant autour d'une bonne table. Un collègue avait alors proposé de manger indien ; il connaissait un excellent restaurant situé entre le CHU et le centre-ville, à proximité immédiate de l'Olympic palace hôtel.



Appréciant la cuisine indienne (que j'ai découverte lors d'un séjour à Londres), je fus enchantée à l'idée de manger à nouveau des naans ! Le repas fut excellent et très copieux, dans un cadre superbe. Une très belle découverte (qui clôturait une journée déjà riche en la matière).

Retournant sur les lieux lundi midi, en compagnie de 7 autres collègues, j'ai cette fois pris le temps de prendre quelques photos. Le restaurant se trouve à l'étage d'un bâtiment d'apparence modeste (faute de l'avoir photographié de jour, le voici de nuit).


À l'intérieur en revanche, c'est très soigné et cosy. Le bois est le matériau dominant.



Le plancher porte des inscriptions très françaises qui sont une véritable invitation au voyage, beaucoup étant à caractère géographique ! Un (presque) mini tour de France en quelque sorte. Certaines références mêlent gastronomie et art. Un clin d’œil à l'art de vivre à la française…




Ayant découvert il y a peu (chez un couple d'amis sud-africain et zimbabwéen) une excellente marque de cidre sud-africaine, Savanna, j'ai opté pour cette boisson qui me rappelle ma Bretagne natale (la boisson, pas le nom!).


Inutile de préciser que, la chaleur étant omniprésente à Brazzaville, un bon cidre bien frais est une bénédiction ! Je ne suis d'ailleurs pas la seule à l'apprécier… 

En guise d'entrée ou d'amuse-bouches, nous avons commandé des naans, au fromage et à l'ail. Un régal. Le naan, de consommation courante en Inde et dans bien d'autres régions d'Asie du Sud et d'Asie centrale, est une feuille de pain à base de farine de blé ; elle est cuite sur la paroi brûlante d'un four.


Accompagné de petites sauces diverses, certaines bien épicées (le restaurant ne s'appelle pas le Royal Spice pour rien!), le naan peut néanmoins se déguster « nature », sans condiment. Personnellement, c'est comme cela que je le préfère.



Quant au plat principal, le choix n'est pas toujours simple ; la carte propose une multitude de possibilités. 

 
Pour ma part, j'ai jeté mon dévolu sur un Veg. Pulav (du riz basmati agrémenté de pois verts et d'épices) et un Chicken masala (morceaux de poulet avec épices et tomates). Un chouilla relevé certes, mais succulent !




Au final, un excellent moment passé entre collègues, dans un restaurant convivial et situé avenue de l'amitié. Que demander de mieux ?





 

samedi 25 novembre 2017

Tintin superstar !

La semaine prochaine, samedi 2 décembre, se tiendra le « Marché des artisans » au DCM (Détachement de Coordination Militaire) à Brazzaville, non loin du Chaillu.


L'occasion de découvrir et échanger avec de nombreux artisans locaux ou venus de la capitale voisine, à l'image de « Robert Tintin », domicilié à Kinshasa. Comme l'indique son surnom (car c'est ainsi qu'il se présente à vous), il propose des sculptures sur bois et des petites toiles mettant en scène le héros d'Hergé (Georges Remi de son vrai nom).


C'est d'ailleurs en RDC (ex Congo belge puis Zaïre) que la notoriété de Tintin est la plus grande. Des expressions courantes lui rendent même hommage comme « Tu es Tintin » pour dire d'une personne qu'elle fait le guignol. L'archive ci-dessous témoigne également de la présence de nombreux petits ateliers kinois (de Kinshasa) spécialisés dans la fabrication de statuettes inspirées de l'album d'Hergé.

Et ce n'est pas la polémique (née en 2012) sur le caractère raciste de ce deuxième album de Tintin qui fera changer d'avis les Kinois sur leur personnage favori. Parce que celui-ci a fait connaître le Congo dans le monde entier et qu'il fait vivre de nombreux artisans, le reporter à la houppette blonde a encore de beaux jours devant lui en RDC comme en République du Congo !


De fait, j'ai déjà « craqué » pour une reproduction de la couverture de « Tintin au Congo », évidemment ! Un « Tintin au pays des soviets », « Tintin en Amérique » ou « Tintin au Tibet » aurait été malvenu en pareil lieu…



À noter que la plupart des toiles de ce genre sont proposées à la vente non terminées ; entendez par là que le titre ne mentionne pas le nom de Tintin car il est possible, si vous le souhaitez, que votre prénom remplace celui du jeune reporter intrépide. Un espace vierge est donc laissé pour y peindre le prénom de l'acheteur (ou d'un autre).

Ce n'est pas le choix que j'ai fait. Tintin, c'est Tintin. Je suis pour l'authenticité ; donc pas d'usurpation d'identité déplacée, d'autant que c'est bien Tintin qui est représenté au volant de la fameuse voiture (une Ford T) devenue célèbre. Aucun espace « blanc » n'a été sciemment laissé pour y peindre votre visage…


L'idée d'apposer un autre nom que celui de Tintin émane-t-elle d'acheteurs potentiels ou est-ce une initiative de l'auteur de la toile (ou de l'atelier de production)?
Toujours est-il que rares sont les Français, et autres étrangers résidant à Brazzaville que je fréquente, qui ne possèdent pas « leur » Tintin chez eux. En peinture ou en sculpture, seul ou accompagné, en pirogue sur le fleuve Congo ou en Ford T dans la brousse, Tintin est partout!

Nul doute que samedi prochain, au DCM, Tintin et ses compagnons seront bien visibles au Marché des artisans. Il est même prévu que Robert Tintin figure parmi les exposants.

Je n'ai toutefois pas attendu ce rendez-vous pour me faire plaisir : ayant eu à faire avant-hier dans le centre-ville, je suis tombée par hasard sur deux vendeurs de tableaux qui exposaient dans une rue, à proximité de la Poste.

Proposant de nombreuses toiles, de formats divers, ces dernières occupaient les deux trottoirs. Certains artistes sont des élèves de l'école de Poto-Poto. Mon regard a flashé sur l'une des œuvres.


Les couleurs, le graphisme, la scène représentée… autant d'éléments qui ont su attirer, capter mon attention, jusqu'à déclencher l'achat !
Le but étant de pouvoir profiter au maximum de cette toile, je lui ai donc trouvé une place de choix dans le salon-salle à manger.

 
 

Je trouve cette peinture vraiment très jolie. Et vous ?





samedi 18 novembre 2017

Chronique nature

Étant assez occupée en ce moment (le mois de novembre est toujours chargé entre réunions diverses, préparation des bilans, conseils et bulletins de classe), je « vadrouille » un peu moins. Pour autant, il y a toujours quelque chose à découvrir (et admirer), y compris dans les lieux que je fréquente régulièrement !

 

Par exemple, selon le moment de la journée, la lumière naturelle et/ou la clarté du ciel, le fleuve Congo et ses abords présentent des couleurs bien différentes. Ainsi la semaine dernière, passant par la Corniche en fin d'après-midi pour me rendre en centre-ville, je suis restée flâner le long du fleuve. L'air y était agréable, le paysage reposant et la vue magnifique.



Je n'étais pas la seule à profiter de cet instant. Les Congolais apprécient la sérénité des lieux, à peine perturbée un court instant par l'arrivée de deux jet-skieurs (venus de chez Mami Wata).



Conjuguant vitesse et virages serrés, ils ont suscité autant la curiosité passagère que l'indifférence profonde des promeneurs. Je n'ai pu néanmoins m'empêcher de sourire en entendant un jeune homme à mes côtés lancer avec ironie (teintée d'envie?) : « C'est ça, fais le malin, fais le malin ».

Sur la route du lycée, je passe également quotidiennement devant une stèle surmontée du buste de Victor Schœlcher (1804-1893).


Ce grand artisan du décret d'abolition de l'esclavage en France en 1848 a donné son nom à une portion de la très longue avenue comprise entre le rond point du CCF et au-delà du lycée français (ce dernier situé avenue de l'OUA), en direction du pont du Djoué.


Toutefois, le buste du grand homme n'était pas visible jusqu'à il y a peu, masqué par une sorte de coffre en bois. Renseignements pris (car je m'interrogeais sur les raisons d'un pareil « traitement » à l'égard d'un défenseur de la cause des populations noires), le coffrage avait en fait vocation à protéger le buste d'éventuels dommages collatéraux liés au chantier voisin. A priori, ce dernier étant arrêté (ou fini?), des personnes ont jugé bon de rendre le buste de Victor Schœlcher à nouveau visible à tous.

La stèle a été inaugurée le 27 avril 1948, à l'occasion de la commémoration du centenaire du fameux décret cité plus haut. On remarquera sur la plaque, dans l'orthographe du nom de Schœlcher, l'inversion des lettres OE…


Autre lieu fréquenté qui présente quelques nouveautés : la villa Monama, où j'avais mangé pour la première fois le traditionnel saka-saka. L'entrée de l'hôtel-bar-restaurant a été joliment redécorée.



À l'intérieur, les jardins sont toujours aussi beaux. À ce moment de l'année, les roses de porcelaine sont magnifiques.



Cette plante vivace tropicale, qui peut atteindre 6 mètres de haut, est une espèce originaire de Malaisie. Elle est comestible (en salades) mais comporte également des vertus dépuratives, antibactériennes et désodorisantes.



La fleur, qui est absolument de toute beauté, conjugue donc esthétique et bien-être. Une merveille de la nature !

Enfin, l'art africain étant particulièrement mis à l'honneur et en valeur à la Monama, les sculptures en bois précieux (ébène, aloa) occupent une place de choix. Têtes humaines, éléphants, girafes…




Jusqu'aux « ambassadeurs » en forme d'hippopotames. Placés au niveau de la caisse à l'entrée (ou à la sortie) de l'hôtel-bar-restaurant, les deux joyeuses statuettes vous saluent d'un « bonjour » de bienvenue ou d'un « au revoir et à bientôt ».



Au Congo, j'ai appris que l'hippopotame était l'animal qui incarnait le mieux le personnel politique et diplomatique ; je vous laisse deviner pourquoi !

samedi 11 novembre 2017

Vacances à Agadir, suite et fin

La suite et la fin de mon séjour marocain durant les vacances de la Toussaint est disponible dans la rubrique « Destinations » du blog. Bonne lecture!



mardi 7 novembre 2017

Reprise !

Ayant pleinement profité de mes deux semaines de vacances à Agadir, c'est seulement maintenant que je suis en mesure de vous faire partager mon séjour ; même si certains ont pu déjà visionner (et commenter) quelques photos postées sur Instagram !

Comme mentionné dans l'article précédent, il faut vous rendre dans la rubrique « Destinations » du blog pour suivre la première partie de cette pause sud-marocaine. La suite sera publiée en fin de semaine.

Ne pouvant pas toujours insérer toutes les photos (qui le mériteraient pourtant) dans le corps du texte, j'ai donc parfois créé un album qui permet de les visionner sous forme de diaporama. Il suffit de cliquer sur le lien correspondant pour y accéder.