dimanche 10 mars 2019

Escale prolongée à Luanda (2)


Après une bonne nuit, et comme convenu la veille, nous décidons de mettre à profit cette journée de dimanche pour visiter non pas la ville, mais une petite partie de celle-ci : le bord de mer. En l'occurrence, le pourtour de la baie de la capitale (appelé Marginal).


La première chose à faire est néanmoins de nous procurer un peu d'argent local, le kwanza (353 kwanzas pour un euro). Nous souhaitons en effet emprunter le taxi mini bus (le candongueiro, équivalent du foula-foula congolais) et pouvoir prendre un verre à la terrasse d'un café…


Avec l'aide d'un membre du personnel de l'hôtel, nous nous rendons au distributeur automatique de billets le plus proche ; mais celui-ci est hors service (il est vide). Nous allons alors à l'aéroport ; même déconvenue. Nous apprenons en fait que tous les DAB de la ville sont vides ! Heureusement, un « changeur de monnaie » est là pour nous dépanner…


Nous pouvons maintenant prendre le candongueiro, direction la Marginal (promenade en bord d'océan). Sur le chemin, nous traversons des bidonvilles. Luanda est peut-être la ville la plus chère du monde pour les expatriés, elle n'en demeure pas moins une capitale où la misère est prédominante.


Arrivées à destination, nous constatons que les bâtiments délabrés sont légion avant d'atteindre l'avenue du 4 février (ou Marginal), bordée par des édifices modernes de type banques et hôtels. D'autres, au style plus ancien, peuvent abriter des musées.






De l'autre côté de l'avenue, la fameuse Marginal, bordée de palmiers et réservée aux piétons. Il y fait bon marcher. De nombreux cafés, restaurants et espaces récréatifs permettent aux habitants (jeunes et moins jeunes) de profiter pleinement de la baie.




C'est donc sans difficulté que nous trouvons notre bonheur. Autour d'un verre de jus de fruits, nous apprécions le cadre et laissons les heures défilées. Tranquillement, doucement, la journée se passe…


Plus de photos ici.

Nous regagnons l'hôtel en début de soirée. Le dîner est sommaire mais nous suffit. Demain matin, une navette de l'aéroport viendra nous chercher à 11h. Le vol pour Brazzaville est programmé à 13h35. On décollera finalement avec pas loin d'une heure de retard, mais on décollera !

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire