dimanche 3 février 2019

Un retour de Namibie perturbé… (1)


Alors que notre séjour en Namibie s'était merveilleusement passé, le retour sur Brazzaville fut des plus compliqués. Partant de Windhoek le samedi 3 novembre en milieu d'après-midi, nous devions en effet arriver à Luanda vers 18h ; avant de prendre un dernier vol pour Brazzaville (à 23h) où il était prévu d'atterrir le dimanche matin à 00h15. Las, il en fut tout autrement…

En fait, c'est au moment d'enregistrer nos bagages à l'aéroport de Windhoek que nous avons deviné un problème. La personne chargée de procéder aux formalités d'usage a soudainement quitté son poste pour se rendre dans un bureau où elle est restée suffisamment longtemps pour nous laisser comprendre qu'il y avait un souci.

Et en effet, revenue vers nous, elle nous a appris que notre vol Luanda-Brazzaville n'existait plus ; et qu'il nous faudrait prendre celui du lundi 5 novembre à 13h35 ! La nouvelle nous a plutôt refroidies ; nous devions toutes les trois reprendre nos activités professionnelles dès le lundi matin…

Après discussion avec des responsables de la TAAG (la compagnie aérienne assurant nos vols aller-retour), nous avons du nous résoudre à acter la suppression de notre vol. Nous irions certes jusqu'à Luanda comme prévu mais, là-bas, il nous faudrait patienter longtemps ou voir s'il ne serait pas possible de prendre un autre vol pour Brazzaville.


Quitte à devoir prolonger notre séjour, nous aurions évidemment préféré demeurer à Windhoek plutôt que de nous rendre à Luanda. Mais nous perdions alors notre billet pour la capitale angolaise, le problème se posant seulement pour le vol Luanda-Brazzaville. C'est donc très contrariées que nous avons embarqué à 15h30.

Nous sommes arrivées à Luanda avec la nuit, peu après 18h. Et c'est ainsi qu'une longue soirée de palabres et de formalités a commencé. Car il n'était pas question pour nous de rester à l'aéroport jusqu'au lundi midi ! Sauf que nous n'avions pas de visa, notre escale initiale ne devant pas excéder 5 heures. Et qu'il a fallu trouver des membres du personnel (de langue portugaise) parlant anglais…

Une fois certaines que nous n'aurions d'autre choix que de prendre le vol du 5 novembre après-midi pour rejoindre Brazzaville, nous avons chacune contacté notre hiérarchie respective pour lui annoncer que nous ne serions pas à notre « poste » le lundi matin.


Après quoi, la priorité était d'obtenir de la TAAG la reconnaissance du préjudice subi ; ce qui passait par la délivrance d'un nouveau billet d'avion mais également la prise en charge de notre hébergement et la récupération de nos bagages, ces deux derniers points impossibles à réaliser sans l'obtention d'un visa. Et tout cela a bien évidemment pris de longues heures, mettant nos nerfs à rude épreuve.

Finalement, vers 22h, nous avons été informées que nos demandes étaient validées par la compagnie aérienne. Nous étions alors invitées à nous rendre dans le salon VIP pour profiter du buffet, en attendant la finalisation des formalités. Inutile de préciser notre soulagement. De fait, nous avons particulièrement apprécié les mets et boissons ainsi offerts.




Après nous être restaurées, nous avons du signer les documents nous accordant un visa de 3 jours.


Puis une navette nous a déposées dans un hôtel non loin de l'aéroport, ce dernier étant situé dans la ville. La personne nous accompagnant nous a informées qu'elle viendrait nous chercher le lundi matin vers 11h.

En revanche, à la réception, le jeune homme ne parle que portugais. Pour communiquer, ce ne sera pas simple…

Enfin, nous avons pu chacune prendre possession de notre chambre. Il était alors un peu plus de 23h30. Pour ma part, je n'ai pas tardé à me mettre au lit. Le lendemain dimanche, nous sommes convenues de découvrir un peu la ville, mais côté mer.

À suivre donc !