Alors que notre séjour en Namibie
s'était merveilleusement passé, le retour sur Brazzaville fut des
plus compliqués. Partant de Windhoek le samedi 3 novembre en milieu
d'après-midi, nous devions en effet arriver à Luanda vers 18h ;
avant de prendre un dernier vol pour Brazzaville (à 23h) où il
était prévu d'atterrir le dimanche matin à 00h15. Las, il en fut
tout autrement…
En fait, c'est au moment
d'enregistrer nos bagages à l'aéroport de Windhoek que nous avons
deviné un problème. La personne chargée de procéder aux
formalités d'usage a soudainement quitté son poste pour se rendre
dans un bureau où elle est restée suffisamment longtemps pour nous
laisser comprendre qu'il y avait un souci.
Et en effet, revenue vers nous, elle
nous a appris que notre vol Luanda-Brazzaville n'existait plus ;
et qu'il nous faudrait prendre celui du lundi 5 novembre à 13h35 !
La nouvelle nous a plutôt refroidies ; nous devions toutes les
trois reprendre nos activités professionnelles dès le lundi matin…
Après discussion avec des
responsables de la TAAG (la compagnie aérienne assurant nos vols
aller-retour), nous avons du nous résoudre à acter la suppression
de notre vol. Nous irions certes jusqu'à Luanda comme prévu mais,
là-bas, il nous faudrait patienter longtemps ou voir s'il ne serait
pas possible de prendre un autre vol pour Brazzaville.
Quitte à devoir prolonger notre
séjour, nous aurions évidemment préféré demeurer à Windhoek
plutôt que de nous rendre à Luanda. Mais nous perdions alors notre
billet pour la capitale angolaise, le problème se posant seulement
pour le vol Luanda-Brazzaville. C'est donc très contrariées que
nous avons embarqué à 15h30.
Nous sommes arrivées
à Luanda avec la nuit, peu après 18h. Et c'est ainsi qu'une longue soirée de
palabres et de formalités a commencé. Car il n'était pas question
pour nous de rester à l'aéroport jusqu'au lundi midi ! Sauf
que nous n'avions pas de visa, notre escale initiale ne devant pas
excéder 5 heures. Et qu'il a fallu trouver des membres du personnel
(de langue portugaise) parlant anglais…
Une fois certaines que nous
n'aurions d'autre choix que de prendre le vol du 5 novembre
après-midi pour rejoindre Brazzaville, nous avons chacune contacté
notre hiérarchie respective pour lui annoncer que nous ne serions
pas à notre « poste » le lundi matin.
Après quoi, la priorité était
d'obtenir de la TAAG la reconnaissance du préjudice subi ; ce
qui passait par la délivrance d'un nouveau billet d'avion mais
également la prise en charge de notre hébergement et la
récupération de nos bagages, ces deux derniers points impossibles à
réaliser sans l'obtention d'un visa. Et tout cela a bien évidemment
pris de longues heures, mettant nos nerfs à rude épreuve.
Finalement, vers 22h, nous avons été
informées que nos demandes étaient validées par la compagnie
aérienne. Nous étions alors invitées à nous rendre dans le salon
VIP pour profiter du buffet, en attendant la finalisation des
formalités. Inutile de préciser notre soulagement. De fait, nous
avons particulièrement apprécié les mets et boissons ainsi
offerts.
Après nous être restaurées, nous
avons du signer les documents nous accordant un visa de 3 jours.
Puis une navette nous a déposées
dans un hôtel non loin de l'aéroport, ce dernier étant situé dans
la ville. La personne nous accompagnant nous a informées qu'elle
viendrait nous chercher le lundi matin vers 11h.
En revanche, à la réception, le jeune homme ne parle que portugais. Pour communiquer, ce ne sera pas simple…
En revanche, à la réception, le jeune homme ne parle que portugais. Pour communiquer, ce ne sera pas simple…
Enfin, nous avons pu chacune prendre
possession de notre chambre. Il était alors un peu plus de 23h30.
Pour ma part, je n'ai pas tardé à me mettre au lit. Le lendemain
dimanche, nous sommes convenues de découvrir un peu la ville, mais
côté mer.
À suivre donc !