jeudi 12 juillet 2018

Vacances d'été !


Le blog va se mettre en mode « pause estivale » après une année bien remplie et riche en découvertes.

Le dernier billet est consacré au vol Brazzaville-Casablanca via Pointe Noire que j'ai effectué entièrement de jour, l'avion ayant accusé un retard de près d'une heure au départ de l'aéroport Maya-Maya. 


N'ayant jusqu'alors jamais eu l'occasion de survoler et d'atterrir (pour une courte escale) à Pointe Noire de jour, et me trouvant côté hublot, j'ai donc pu profiter du paysage.



À seulement 6h du matin, la ville littorale est certes encore un peu endormie ; mais de nombreux bateaux sont déjà bien visibles, plus ou moins proches de la côte.


Puis, après avoir embarqué ses derniers passagers, l'avion décolle à nouveau ; cette fois à destination de Casablanca. La couverture nuageuse étant plutôt dense, il n'y a pas grand-chose à voir. Ça tombe bien, mes paupières sont lourdes (je ne me suis pas couchée en raison du départ très matutinal) ; j'en profite donc pour m'assoupir un peu !


Nous survolons le désert et, après quelques heures, le paysage se fait de plus en plus net. Plateaux, montagnes, vallées… Les contrastes topographiques sont saisissants.






Et bientôt les plaines, en partie agricoles, à l'approche de Casablanca. Un paysage de plus en plus verdoyant, constitué de parcelles cultivées aux formes géométriques et couleurs diverses, selon les cultures et leur état de maturité ; à l'image de certains paysages du Colorado et du Nouveau-Mexique (États-Unis) ou de Libye notamment. Un véritable patchwork ! L'Homme peut être un merveilleux jardinier.

L'irrigation en carrousel (que traduisent les immenses cercles) permet en effet de cultiver des terres agricoles en plein désert… La contrepartie est cependant la mise en péril des réserves en eau (cette dernière est puisée par forage dans les couches profondes, jusqu'à 400 m). Faire « fleurir » le désert entraîne également, à plus ou moins longue échéance, une salinisation des sols et des eaux souterraines. Pourtant, vu du ciel, cela donne à voir de magnifiques paysages.

La présence de nuages blancs moutonnants, dont l'ombre portée au sol ajoute aux contrastes de formes et de couleurs, contribue elle aussi au spectacle qui s'offre à moi « vu du ciel ».




Arrivée à 13h25 à l'aéroport Mohammed V, je patiente peu de temps avant de remonter à bord d'un autre avion de la RAM, direction Nantes. Très vite après le décollage, nous survolons cette fois l'océan Atlantique. Le ciel est bien dégagé, offrant une superbe vue sur le trait de côte marocain.



Après dix mois passés en terre africaine, je suis impatiente de retrouver ma Bretagne natale ! Retour à Brazzaville fin août…

Plus de photos à découvrir ici.