lundi 3 décembre 2018

Brève escapade en forêt


Ce dimanche 2 décembre devait nous faire découvrir la forêt proche de Djoumouna, à une vingtaine de km au Sud de Brazzaville. Il était question d'une promenade de 1h30 à 2 heures en compagnie d'un guide, suivie d'un pique-nique.


Partis du lycée (lieu de rendez-vous) à 4 voitures, nous avons pris la direction du Djoué puis la RN1 vers Kinkala. Peu après une station Total, à Nganga Lingolo, nous avons quitté le bitume pour emprunter une piste descendant vers le fleuve.




Nous longeons quelques maisons de briques en terre crue ; ainsi que des termitières dont la hauteur n'atteint cependant pas celle observée en Namibie !



Puis direction le centre de Djoumouna, autrefois siège de l'Association des scouts et guide du Congo ; c'est de cet endroit que notre petite troupe va s'enfoncer dans la forêt…




Ancien bureau de recherche et de coopération pour les mouvements scouts d’Afrique francophone et lieu de formation des cadres du scoutisme congolais construit en 1961, le site est aujourd'hui délaissé ; les bâtiments ne sont plus entretenus. Mais il est question de réhabilitation (ex : la station piscicole dans le cadre de l'opération "Poisson pour tous d'ici 2025").

Le domaine s'étend pourtant sur environ 10 hectares. Il comprend notamment un espace récréatif (les tables de pique-nique sont encore bien visibles même si la végétation se les approprie progressivement) ; une forêt dite secondaire (comptant de nombreuses essences d'arbres et de plantes) ; un plateau et de la savane.







Le ciel étant particulièrement couvert et la pluie tombant abondamment durant cette saison, nous avons malgré tout maintenu notre programme. Ainsi avons-nous pu descendre jusqu'à la rivière, mais sans pouvoir la traverser à gué en raison de son niveau trop élevé.


Nous devons dès lors rebrousser chemin pour emprunter une autre voie d'accès. Nous arrivons finalement plus en amont, où nous faisons un stop pour découvrir certaines des espaces végétales. L'occasion notamment de repérer une petite fleur rouge, isolée sur un tronc.




Si nous avons eu le temps d'apprécier la rivière tonitruante et ses abords, la (forte) pluie s'est néanmoins invitée, obligeant chacun à regagner les véhicules. 

L'orage en soi n'est pas un réel problème ; mais il faut penser à l'état de la piste, déjà difficile à l'aller à cause des nombreux trous d'eau. Les pluies successives depuis une semaine ont rendu la voie de terre difficilement praticable.

J'ai quand même pris le temps de m'arrêter devant un feuillage joliment contrasté et de regarder de plus près le fameux arbre (déjà observé au Rwanda) permettant de s'abriter, notamment en cas d'attaque animale (style éléphant!). L'occasion pour notre guide de raconter une de ses mésaventures (justement avec un pachyderme); et de confirmer que cet arbre lui a sauvé la vie.



C'est donc sous un déluge que nous quittons Djoumouna et regagnons avec peine la RN1. Sur notre chemin, nous croisons quelques foula-foula et taxis à l'arrêt, de l'eau jusqu'aux roues. De vrais torrents de pluie boueuse ont transformé la piste en rivière. Impressionnant…

Frustrés d'avoir du écourter notre promenade, il est convenu d'y retourner un jour prochain ; lorsque les cieux se révéleront plus cléments ! De l'avis d'Edmond (le guide), le mois de Février sera alors le mieux indiqué. À suivre donc !

D'autres photos à découvrir ici.

 
 





samedi 10 novembre 2018

Voyage en Namibie


Les vacances de la Toussaint 2018, du 24 octobre au 4 novembre, ont été l'occasion de partir en Namibie avec deux amies (Fabienne et Florence).



Ne disposant que de 10 jours au lieu de 15 habituellement (eh oui…), nous avons pris l'avion pour Windhoek (capitale namibienne) dans la nuit du 23 au 24 octobre (à 3h00) et sommes rentrées à Brazzaville plus tard que prévu : le lundi 5 novembre à 15h30 au lieu du dimanche 4 novembre à 00h15. Une dernière péripétie (sans gravité) apportant une touche finale à un périple formidable de plus de 4 000 km.


Je vous invite donc à découvrir (un peu) ce pays immense, aux paysages, à la faune et à la flore incroyables. Rendez-vous dans la rubrique Namibie, une terre qui mérite assurément le détour !






 

samedi 13 octobre 2018

Stage à Lomé, au Togo


Comme en janvier dernier, je m'apprête à partir pour la capitale togolaise où je séjournerai du 14 au 20 octobre ; soit une semaine dans cette ville d'Afrique de l'Ouest pour les besoins d'un stage professionnel consacré à la plate-forme M@gistère (laquelle offre des parcours de formation continue à distance aux personnels enseignants et d'éducation).

Toutefois, contrairement au séjour précédent, je serai logée à l'hôtel Onomo, situé sur le front de mer. C'est aussi là que se déroulera la formation, prévue sur deux jours (mardi et mercredi). D'après les photos, le lieu a l'air très agréable !




Et de l'avis d'une collègue dont une copine a réalisé la décoration, l'hôtel est vraiment superbe. J'ai donc hâte d'y poser mes valises !


J'aurai également du temps pour poursuivre ma visite de Lomé, à pied et en zem (moto-taxi)! Des copines m'ont vivement recommandé quelques adresses que je me ferai un plaisir de découvrir à mon tour.

Décollage de Brazzaville demain matin 8h. Arrivée prévue au Togo (via Kinshasa) vers 11h30. Pensez à consulter la rubrique Togo pour suivre mon deuxième séjour à Lomé!

samedi 15 septembre 2018

Sortie sur le fleuve Congo


Profitant de la présence de maman à Brazzaville, j'ai organisé une journée en pirogue sur le fleuve, avec déjeuner sur une île vers le nord de Brazzaville, aux environs de Kintélé. L'embarcation pouvant accueillir 8 personnes (en plus du pilote), j'ai donc proposé cette sortie à des collègues du lycée. Parmi eux, des « petits nouveaux » arrivés en septembre.


Après avoir réservé la pirogue auprès du responsable de la base nautique de Mami Wata, j'ai commandé le repas du midi à Mado, la Reine de l'île Faignond ! 
C'est ainsi que le samedi matin, vers 11h, nous nous sommes tous retrouvés chez Mami Wata pour monter à bord d'une grande pirogue et remonter le fleuve sur environ 25 km. La météo, très ensoleillée, laissait deviner une fort belle journée.


La destination était également une première pour moi, n'ayant jamais navigué sur le fleuve en direction de Kintélé. Notre pilote conduisant la pirogue à moyenne vitesse, nous avons pu à loisir observer et apprécier le paysage et les diverses activités liées au fleuve. 

Dans un premier temps, nous longeons la rive où les bateaux amarrés sont assez nombreux ; et dans un état de délabrement parfois avancé… J'ignore si tous poursuivent encore leur activité initiale (ex : transport de passagers) mais a priori ils flottent !



Le bateau pompier, qui se distingue par sa couleur rouge, semble mieux entretenu.


L'occasion nous est également offerte de voir la Tour Nabemba, l'un des bâtiments emblématiques de Brazzaville, au plus près depuis le fleuve. Un petit chantier naval est situé en contrebas.



En nous éloignant du rivage, nous côtoyons alors des îlots et bancs de sable, plus nombreux à cette période de l'année (lors de la saison des pluies, ils sont naturellement plus rares). Ces terres émergées sont à la fois des repaires pour oiseaux, des terrains d'habitation pour certaines familles et des territoires de pêche pour d'autres.








Le long viaduc (près de 7km) qui longe le fleuve pour relier Talangaï à Kintélé est facile à repérer de loin. C'est plus vrai encore du complexe sportif de la Concorde, aisément reconnaissable à son stade de plus de 60 000 places. Construit pour accueillir en 2015 les XIe Jeux africains, dits Jeux du Cinquantenaire (le Congo avait accueilli la première édition en 1965), il a l'allure d'un nid d'oiseau.





Après deux heures de navigation, nous posons pied à terre sur l'île Faignond, située entre le complexe sportif et la nouvelle Université Sassou-Nguesso de Kintélé (laquelle devait ouvrir en octobre mais dont l'inauguration est finalement reportée à la rentrée 2019). 

L'endroit est charmant, calme et reposant. Nous sommes les seuls clients du jour (et cela nous convient très bien) ; les visiteurs viennent en effet plutôt le dimanche… 





Abrités du soleil sous l'une des nombreuses paillotes, nous nous attablons et mangeons avec appétit : poisson grillé, poulet et/ou côtes de porc braisées avec riz, bananes plantain et/ou frites. Côté boissons, bière locale pour certains (la Primus ou la Ngok'), Fanta ou Coca pour d'autres.


L'île possède quelques enclos avec notamment 2-3 antilopes et des buffles. On a pu aussi repérer des constructions moins rudimentaires que les paillotes ou le bâtiment des cuisines.
Le cadre est vraiment agréable et invite au farniente. De toute évidence, l'île n'est plus cet endroit sale et comme laissé à l'abandon que certains décrivaient encore en 2014… (article à lire ici)



Nous levons finalement le camp vers 16h30. Le voyage retour est plus rapide car certains d'entre nous doivent assister au spectacle de l'humoriste Juste Parfait à 19h à l'IFC. 




Le jour tombant, le jeu des lumières sur le fleuve et ses rives est différent de celui observé à l'aller. Autres impressions... 




Le soleil ne va plus tarder à se coucher lorsque nous accostons chez Mami Wata peu après 17h30. Nous débarquons tous ravis de cette journée passée au fil de l'eau. Un excellent souvenir pour maman !



Plus de photos à découvrir ici.